lundi, novembre 12, 2018

Kursk


La nouvelle production Luc Besson mise en scène par Thomas Vinterberg sur le naufrage du Kursk sous marin russe de la flotte du nord en août 2000.

Mikahil (Mathias Shoeneart) est un marin qui vit ses dernières heures de permission avec sa femme Tanya (Lea Seydoux) avant d'embarquer pour une nouvelle mission sur le Kursk. Très vite après l'embarquement la température d'une torpille est anormalement haute. Pour ne pas perturbé les manœuvres militaires la torpille ne peut pas être lancée, elle va finir par exploser mais à l'intérieur du sous marin.

On va alors suivre cet événement avec 4 points de vue, celui des marins rescapés prisonniers au fond de la mer, celui des familles des marins qui vont essayer d'avoir des informations et de mettre la pression sur les autorités qui vont longtemps nier publiquement la vérité, celui des marins russes à la surface qui vont tenter de sauver avec des moyens vétustes leurs camarades restés au fond de l'eau et enfin celui des occidentaux et de cet amiral anglais interprété par Colin Firth qui va tenter de convaincre les russes de les aider.

La chose la plus incompréhensible dans ce film est que tous les dialogues soient en anglais. Quand des marins russes parlent entre eux anglais çà sonne faux et c'est un des gros défauts du film.

Mais il y a des éléments assez intéressant comme le courage, la solidarité mais aussi la discipline dont vont faire preuve ses marins pour essayer de survivre dans une eau très froide, avec peu d'oxygène et peu d'électricité. On est dans un film catastrophe les choses sont en peu romancées mais cela fonctionne plutôt bien.

Et puis il y a bien sur une dimension politique avec un sous marin et ses secrets, mais quel est l'intérêt de vouloir à tout prix sauvegarder des secrets d'états d'une technologie qui semble tellement dépassées par rapport aux occidentaux. Il y a là une posture idéologique qui est incompréhensible et funeste d'un Etat russe qui semble dépassé.

Un film qui n'arrive pas à trouver son public, à peine 200 000 entrées pour un film catastrophe qui se veut grand public avec un beau casting mais peut être un peu trop classique et trop prudent sur la dénonciation de ce régime qui a laissé ses marins périr pour rien au fond de la mer.

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