jeudi, novembre 08, 2018

Heureux comme Lazzaro


Le nouveau film de la jeune réalisatrice italienne Alice Rohrwachter qui nous plonge comme dans son 1er film les merveilles dans une Italie rurale un peu loin du monde.

On est ici dans une petite communauté qui survit entassée dans une maison et qui cultive du tabac.
Ils sont exploités par une comtesse qui leur fait croire qu'ils ont toujours des dettes après livraison des quelques produits de 1ere nécessité que la comtesse veut bien leur faire livré. Et dans cette communauté vit Lazzaro (Adriano Tardiolo) jeune homme très serviable à qui ont confit toujours les tâches les plus ingrates. Il est donc la personne qu'on exploite dans une communauté exploitée par une comtesse. Mais Lazzaro ne se plaint jamais et semble heureux de son sort. Mais tout va se terminer quand le carabiniers vont découvrir cette communauté et Lazzaro va devoir rejoindre la ville.

Ce film est une sorte de conte assez lunaire qui va dénoncer une forme assez ignoble d'esclavage moderne. On va même flirter avec le mystique quand il va s'agir d'avancer dans le temps ceci étant matérialiser par une sorte de coma dont va être victime Lazzaro et dont on ne sait pas réellement combien de temps il a duré.

Le film dénonce donc l'esclavage moderne mais quand on retrouve les membres de cette communauté en ville, ils ne vivent pas dans de meilleures conditions qu'avant. Ils sont certes libre mais se débrouillent au jour le jour pour survivre.

L'interprétation d'Alba Rohrwater la sœur de la réalisatrice (Vue dans ma fille et sau l'on retrouvera dans le très beau troppa grazia à la fin de l'année) est tout aussi remarquable que celle d'Adriano Tardiolo.

Un film qui démontre la bonne santé du cinéma italien encore malheureusement trop rare sur nos écrans.

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