Un film de James
Marsh
On est à la fin des
années 1960 et Donald Crowhurst (Colin firth) est un entrepreneur
d'une petite ville anglaise que les courses autour du monde font
rever. Il va alors se décider à participer à un défi qui à pour
objectif de réaliser le premier tour du monde à la voile sans
escale.
Il va alors
rechercher un mécène le vendeur de caravane du coin et construire
non sans mal un trimarant. Il va alors se mettre en route mais il va
être très rapidement rattraper par son amateurisme.
Et ce qui est
frappant dans ce film c'est finalement la fascination que l'on a pour
ces marins qui font le tour du monde seuls.
Il y a le rêve d'un
homme d'un marin amateur Donald Crowhurst, il va être suivi par un
sponsor qui lui va utiliser ce rêve pour se faire connaître et puis
la presse qui va s'intéresser à ce genre d'événement et relayer
cette ferveur dans l'opinion publique.
Et au final Donald
Crowhurst va se faire piéger par cette ferveur presque irrationnelle
au point d'être finalement contraint à faire ce tour du monde au
risque de laisser sa femme seule avec 2 enfants.
Et ce rêve va vite
se transformer en solitude qui va être renforcée par le fait que
les moyens de communications étaient peu performant et ne
permettaient pas une liaison permanente entre la terre et les
bateaux.
Bref un film au
final assez amer sur le reve d'un homme qui s'est vite transformé en
obsession, un homme pris au piège d'une ferveur populaire et
irrationnelle matérialisée par les médias et les sponsors.