mercredi, mars 07, 2018

Le jour de mon retour


Un film de James Marsh

On est à la fin des années 1960 et Donald Crowhurst (Colin firth) est un entrepreneur d'une petite ville anglaise que les courses autour du monde font rever. Il va alors se décider à participer à un défi qui à pour objectif de réaliser le premier tour du monde à la voile sans escale.

Il va alors rechercher un mécène le vendeur de caravane du coin et construire non sans mal un trimarant. Il va alors se mettre en route mais il va être très rapidement rattraper par son amateurisme.

Et ce qui est frappant dans ce film c'est finalement la fascination que l'on a pour ces marins qui font le tour du monde seuls.

Il y a le rêve d'un homme d'un marin amateur Donald Crowhurst, il va être suivi par un sponsor qui lui va utiliser ce rêve pour se faire connaître et puis la presse qui va s'intéresser à ce genre d'événement et relayer cette ferveur dans l'opinion publique.

Et au final Donald Crowhurst va se faire piéger par cette ferveur presque irrationnelle au point d'être finalement contraint à faire ce tour du monde au risque de laisser sa femme seule avec 2 enfants.

Et ce rêve va vite se transformer en solitude qui va être renforcée par le fait que les moyens de communications étaient peu performant et ne permettaient pas une liaison permanente entre la terre et les bateaux.


Bref un film au final assez amer sur le reve d'un homme qui s'est vite transformé en obsession, un homme pris au piège d'une ferveur populaire et irrationnelle matérialisée par les médias et les sponsors.

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