jeudi, mai 27, 2021

the father

 

Un film oscarisé du français Florian Zeller qui adapte sa propre pièce de théâtre et qui a offert à Anthony Hopkins une statuette du meilleur acteur et l’oscar du meilleur scénario adapté à Florian Zeller.


Anne (Olivia Colman) vit à Londres et doit s’occuper se son père Anthony qui est atteint de démence.


Anne peine de plus en plus à gérer les crises de son père qui devient de plus en plus agressif.


La force du film est de placer le spectateur du point de vue d’une personne souffrant d’Alzheimer. On va voir des scènes plusieurs fois en arrivant pas à distinguer la réalité des souvenirs imaginaires d’Anthony.


Anne doit elle partir à Paris, vit elle chez son père ou est ce que c’est lui qui vit chez elle. Tous ces éléments vont rester très flous pendant une grande partie du film. Et on va peu à peu se mettre à la place d’une personne souffrant d’Alzheimer et l’expérience est glaçante.


Tout ceci est renforcé par un quasi huis clos. Tout le film se passe presque dans un appartement. Anthony est enfermé dans un univers qu’il ne maîtrise plus et également dans un appartement qu’il peine à identifier.


Anthony Hopkins est remarquable passant de l’espièglerie à la dépression et la peur en quelques instants


Olivia Colman en fille dévouée, aimante mais rapidement dépassée attire énormément de compassion.


Enfin Imogen Poots cette jeune aide soignante qui va essayer d’appréhender Anthony confirme tout le talent qu’on avait vu en elle dans Vivarium que j’avais choisis comme meilleur film de 2020.


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