mercredi, mai 19, 2021

l'étreinte

 

Un film de Ludovic Bergery avec la trop rare Emanuelle Beart que l’on avait plus vu à l’écran depuis merveilles à Montfermeil en 2018.



Margaux revient en région parisienne et reprend une maitrise d’allemand à l’université.

Elle n’a pas du tout l’âge de ses camarades de promotion parmi lesquels se trouve Aurélien (Vincent Dedienne)

Va commencer pour Margaux une sorte de dérive, une errance dans un environnement dans lequel elle ne se sent pas à l’aise.

Elle n’est pas à l’aise avec ses camarades de promotions qui sont de jeunes adultes au style de vie débridés, ni avec les hommes de son âge qu’elle va tenter de rencontrer.

Ceci est du au deuil de son mari qu’elle a perdu il y à peine 6 mois. Et finalement seul Aurélien qui lui a un parcours de vie identique sera à même de la comprendre.

Et plus le film va avancer plus cette errance va se transformer en une forme d’auto destruction dont Margaux ne va pas voir le bout.

Les morts dans les vies d’Aurélien et Margaux n’apparaissent jamais à l’écran sous forme de flash back mais sont au final omniprésents et sont pour ces 2 personnages une forme d’étreinte dont ils vont avoir du mal à se séparer.

On a beaucoup d’empathie pour ces 2 personnages que le reste de la société ne comprend pas et qui vivent presque en marge de celle-ci. Et c’est surement cet isolement du au deuil qui va les mener à des comportements auto destructeurs.

Ludovic Bergery nous livre une analyse du deuil très juste et très émouvante, avec 2 acteurs formidables que l’on attendait pas forcément dans ce type de rôle.





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