mercredi, mai 26, 2021

hospitalité

 Un film de Koji Fukada sorti en 2010 au Japon mais seulement ce printemps en France



On est dans un quartier de Tokyo. Mikio (Kenji Yamamauchi) dirige une petite imprimerie dans sa propre maison. Il vit avec sa jeune femme et sa sœur.


Un jour Kagawa (Kanji Furutachi) va débarquer dans l’imprimerie. Il prétend être le fils d’un vieil ami de Mikio . Il va arriver à se faire embaucher et va s’incruster dans la vie de son patron.


Ce film repose d’abord sur un scénario brillant. Tous les éléments du film sont présent dès le début. Mais Koji Fukada nous mène en bateau tout le long du film et on ne comprend qu’à la toute fin du film de quoi il s’agit. On a plaisir à s’être fait mystifié pendant 1h30 bien qu’on se sente un peu vexé de ne pas avoir compris les choses plus rapidement.


L’autre côté intéressant est cette antagonisme entre une société japonaise très introvertie, très respectueuse de l’ordre et ces arnaqueurs qui vont venir mettre ce quartier sans dessus dessous. On a notamment ce comité de quartier qui se réunit pour mettre en place des patrouilles citoyennes pour traquer une criminalité que l’on a peine à soupçonner.

Ce n’est pas du Ocean eleven ou du Parasite, mais Kagawa va s’imposer assez rapidement dans la vie de son patron, profitant de la crédulité et de la gentillesse de ce dernier. On va croire d’abord qu’il cherche juste un emploi et un logement mais l’arnaque est bien plus développée et bien plus préparée.


Ce n’est pas forcément un film spectaculaire, mais c’est un film tellement bien réussi qu’il arrive même à rouler le spectateur dans la farine.


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