Georges vient de quitter sa femme, a fait le voyage dans un village
perdu afin d'acheter un blouson en daim pour la modique somme de 7500
euros. En prime le vendeur lui a donner une caméra numérique.
Georges va alors s'installer dans un petit hôtel, afin de mettre en
œuvre le but de sa vie, être la seule personne au monde à porter
un manteau.
Pour cela il va prétendre réaliser un film et il sera aider dans
son délire par Denise (Adèle Haenel) qui est la serveuse du bistrot
du village qui rêve de devenir monteuse de films.
Le postulat de départ, être le seul homme à porter un manteau, est
le comble de l'absurdité et Quentin Dupieux arrive remarquablement à
construire un scénario autour de cette idée.
Quand Georges se fait arnaquer en achetant son manteau d'occasion ou
quand il parle à celui ci le film reste gentillet. Mais plus Georges
va s’empêtrer dans ses mensonges plus le film va devenir intense
et violent et plus l'imagination de Quentin Dupieux va être
débordante. Georges va finir par se transformer en tueur en série à
l'imagination plus que débordante.
Denise elle ne va pas être en reste. Elle va profiter du mensonge de
Georges pour s'inventer une vie de monteuse et encourager ainsi
Geoges dans son délire.
La photo un peu délavée qui ressemble à celle de au poste,
renforce à merveille ce côté inquiétant. Même si le film peine
un peu à monter en intensité on est ravi de retrouver l'imaginaire
si singulier de Quentin Dupieux.