mercredi, juin 19, 2019

Le daim


Après Eric Judor et Alain Chabat et Benoit Poelvoorde, Quentin Dupieux offre cette fois à Jean Dujardin un rôle toujours aussi barré.

Georges vient de quitter sa femme, a fait le voyage dans un village perdu afin d'acheter un blouson en daim pour la modique somme de 7500 euros. En prime le vendeur lui a donner une caméra numérique. Georges va alors s'installer dans un petit hôtel, afin de mettre en œuvre le but de sa vie, être la seule personne au monde à porter un manteau.
Pour cela il va prétendre réaliser un film et il sera aider dans son délire par Denise (Adèle Haenel) qui est la serveuse du bistrot du village qui rêve de devenir monteuse de films.

Le postulat de départ, être le seul homme à porter un manteau, est le comble de l'absurdité et Quentin Dupieux arrive remarquablement à construire un scénario autour de cette idée.

Quand Georges se fait arnaquer en achetant son manteau d'occasion ou quand il parle à celui ci le film reste gentillet. Mais plus Georges va s’empêtrer dans ses mensonges plus le film va devenir intense et violent et plus l'imagination de Quentin Dupieux va être débordante. Georges va finir par se transformer en tueur en série à l'imagination plus que débordante.
Denise elle ne va pas être en reste. Elle va profiter du mensonge de Georges pour s'inventer une vie de monteuse et encourager ainsi Geoges dans son délire.

La photo un peu délavée qui ressemble à celle de au poste, renforce à merveille ce côté inquiétant. Même si le film peine un peu à monter en intensité on est ravi de retrouver l'imaginaire si singulier de Quentin Dupieux.

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