lundi, juin 03, 2019

Douleur et gloire


Douleurs et gloire de Pedro Almodovar, le jury a attribué à Antonio Banderas le prix d'interprétation masculine pour un film sur un réalisateur qui pourrait bien être Pedro Almodovar lui même

Salvador Mallo est un réalisateur en apparence sur le déclin. Il vit cloîtré chez lui, ne voulant voir que le minimum de gens. Il combat également des douleurs chroniques qui lui rendent la vie impossible.

Il va néanmoins aller voir un de ses acteurs Alberto Crespo (Asier Etxeandia) pour lui demander d'aller présenter avec lui un de leurs film à la cinémathèque. Salvador Mallo va alors découvrir l’héroïne qui lui fera revivre des moments de son enfance.

C'est un film hyper intimiste sur un homme qui en revivant son passé va reprendre goût à l'avenir. C'est également le thème de l'excellent film de Nicolas Bedos la belle époque que vous découvrirez à l'automne prochain.

C'est également un film qui reprend les thèmes d'un autre grand réalisateur Xavier Dolan, la mort, la mère et l'homosexualité.

On est constamment dans ces allers retour entre l'époque actuelle et l'enfance du réalisateur. On s'explique mal les douleurs et la dépression dans laquelle il se morfond. Et ce n'est qu'à la fin du film qu'on comprendra plus précisément les choses et où le film va prendre toute son ampleur.

Peut être un des meilleurs films de Pedro Almodovar qui n'a toujours pas obtenu de palme d'or mais ce prix d’interprétation a été sûrement un moyen pour le jury de récompenser le réalisateur pour ce film plus que poignant.

Archives du blog