mercredi, mars 20, 2019

Qui m'aime me suive



José Alcala réinvente le ménage à trois, avec 3 retraités d'un petit village des montagnes cévenoles.

Gilbert (Daniel Auteuil) est un ancien mécano qui terrorise sa femme Simone (Catherine Frot). Elle se réfugie dans les bras d'Etienne (Bernard Lecoq) mais ne veut pas pour autant quitter son mari. C'est ce qu'elle se résoudra néanmoins à faire, laissant Gilbert seul avec son petit fils Terrence, contraint d'aller chez ses grands parents le tant que sa mère se soigne.


Le film démarre de manière un peu poussive. On est dans un territoire rural en déclin. Gilbert vit dans le passé, celui où il gérait son garage. C'est un personnage rustre antipathique, désagréable avec sa fille, sa femme et ses voisins.

Et puis on a ce personnage de Simone qui a encore envie d'un avenir, voir sa fille et son petit fils ou encore monter une pizzeria dans son village. Elle est dévastée par le déménagement de son voisin et amant ce qui va l'inciter à changer de vie.

Gilbert lui va être contraint d'évoluer. Il va devoir s'occuper seul son petit fils et se confronter à la jeunesse. Il va devoir également se remettre en question suite au départ de sa femme.

Au final c'est Simone qui va mener par le bout du nez les 2 hommes de sa vie, ce qui va donner lieu à quelques scènes cocasses.

Et surtout autant le film avait commencé avec une vision assez sombre de cette ruralité, autant la fin est pleine d'optimisme. Et c'est plus ce message là qu'on a envie de retenir de cette comédie assez originale dans un village en pleine transformation.

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