dimanche, janvier 28, 2018

La douleur

Un poste d'Emmanuel Finkel


Nous sommes en Avril 1945 et Robert le mari mari de Marguerite Duras
(Mélanie Thierry) est arrêté par les forces d'occupations allemandes.

Marguerite Duras est dévastée et se rapproche de Pierre Rabier 
(Benoit Magimel) un collaborateur qui va tenter d'utiliser Marguerite Duras
 pour démanteler le réseau de résistance auquel appartient son mari.

Va s'en suivre un jeu de dupe entre Pierre Rabier et Marguerite Duras
 pour tenter d'éviter la déportation de Robert. Mais Pierre Rabier est il
 vraiment celui qu'il prétend être, peut il vraiment sauver Robert ? Ce sera
 une des interrogations de ce film.

C'est avant tout un film historique sur les réseaux 
de résistance avec Dionys (Benjamin Biolay) comme chef de réseau. 
Il va y avoir un face à face tendu entre ce réseau dont fait partie Marguerite Duras
 et ce collaborateur Pierre Rabier. Comment aider Robert sans faire tomber 
le réseau. Ceci va donner lieu à des face à face tendu.

Et puis il y a cette relation entre Dionys et Marguerite. 
Elle est dévastée, lui va tenter de la soutenir. Est ce de l'attirance 
ou de l’amitié. On ne le saura jamais, on va rester dans une forme de f
lou et d'indécision qui va provoquer une autre forme de tension.


Et puis il y a ce personnage de Marguerite Duras dévastée par la chagrin, ne 
sachant pas ce qui est arrivé à son mari qui va tout faire pour le sauver mais 
qui va être confronter à Pierre Rabier et Dionys et ce sont les relations complexes
 entre ces trois personnages qui vont distiller une tension palpable et intense 
dans ce film.
On a à la fin un film historique vu par le prisme des réseaux de résistance. Une opposition entre les réseaux de résistances et les collaborateurs. Et cette insupportable douleur de ne pas savoir ce qui est arrivé aux personnes arrêtées ? Ont elle été déportées en Allemagne ? Reviendront elles un jour ? Les horreurs de la guerre sont peut être encore plus intense quand elle sont vues à travers les yeux des proches restées en France et sans nouvelles.

Archives du blog