Le médecin Thomas Lilti pose sa caméra dans un collège de banlieue parisienne
Benjamin (Vincent Lacoste) arrive comme professeur de mathématiques remplaçant dans un collège. Les premières minutes dans sa classe sont assez hésitantes au point que Pierre (Francois Cluzet) devra intervenir. Mais il va pouvoir très vite compter sur l’aide d’un grand nombre de ses collègues.
Comme Hippocrate un métier sérieux a un côté documentaire très affirmé et est surtout d’une justesse assez incroyable. On y voit bien sur les doutes et les difficultés professionnelles de ces enseignants mais aussi toutes leurs difficultés personnelles.
Mais l’aspect le plus intéressant qui est évoqué sera de montrer comment une tout petite étincelle pourra avoir des conséquences assez terribles. On verra que faire du second degré avec un élève aura très probablement toujours des conséquences et qu’une évaluation assez hors sol et à uniquement à charge peut finir de décourager une enseignante.
Et puis surtout ce film montre qu’un établissement scolaire est le royaume de la débrouille où les enseignants trouveront plus d’aide et de soutient dans des vidéos youtube que dans les conseils des inspecteurs pédagogiques.
C’est parce qu’il montre à la fois les failles du système et l’adaptabilité et l’inventivité des enseignants que ce film est passionnant comme l’était Hippocrate qui mettait en lumière les failles de l’hôpital et le dévouement de ceux qui y travaille.
