La caméra d’or du dernier festival de Cannes pour ce jeune réalisateur vietnamien de 34 ans Pham Thiên Ân
Thien (Le Phong Vu) ramène le corps de sa belle sœur dans son village. Il est accompagné de son neveu qui a survécu à l’accident qui a coûté la vie à sa belle sœur.
Cà sera le temps du deuil et de la recherche de son frère qui a disparu.
Ce qui est marquant c’est l’attention porté au cadre et aux mouvements de caméras. On est quasiment dans un exercice de style et dans une recherche permanente de plans les plus esthétiques possibles. Dans un court métrage ceci aurait pu être très intéressant sur un long métrage de près de 3 h cela en devient répétitif.
Cet attention portée à la forme renforce la dimension mystique. Le deuil, ce frère disparu. Ces villages dans lesquels les prières tiennent une grande importance.
On peut regretter que le scénario tienne sur un timbre poste le réalisateur ayant choisi d’installer dans le temps une atmosphère mystique servie par une photo remarquable.
