dimanche, octobre 23, 2022

reprise en main

Après des documentaires engagés (debout les femmes ou jveux du soleil) Gilles Peret s’essaye à la comédie sans oublier bien sur ses engagements.


On est dans les Alpes dans une entreprise de décolletage (fabrication de pièces pour l’automobile notamment) qui est sur le point d’être revendue à un fond de pension basé à Londres. Cédric (Pierre Deladonchamps) et ses collègues pour sauver leurs emplois vont avoir l’idée de racheter leur entreprise. Pour cela ils devront faire baisser la valeur de cette dernière et monter leur propre fond de pension.


Avant d’être un film social, c’est un véritable thriller, basé sur une idée complètement folle. Les ouvriers vont travailler avec des banquiers (Grégory Montel et Finnegan Oldfield) et avec la DRH de l’entreprise Julie (Laetita Dosch) qui elle voudra rester dans la vallée alors qu’on lui propose une promotion à Londres. C’est tout l’apprentissage de ces néo investisseurs qui sera intéressant. Ils vont passer par des hauts et des bas au fil de rebondissements qui seront souvent imprévus. Le rachat de leur entreprise sera loin d’être évident et c’est cette incertitude qui donne du sel au film.


Ce qui fait aussi la force de ce film c’est toute la sympathie que l’on va avoir pour cette équipe de bras cassés. Même si au final ils vont user de menaces de mensonges et de manipulations comme leurs adversaires, çà sera fait uniquement pour sauver leur entreprise et toujours dans une bonne humeur assez communicative.


Avant d’être un film militant reprise en main est avant tout un thriller social, qui met en lumière les SCOP ces entreprises coopératives gérées par leurs salariés.


 

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