jeudi, octobre 15, 2020

a dark dark man

 



Adilkhan Yerzhanov signe un film glaçant sur la corruption au Kazakhstan.


Bekzat (Daniar Alshinov) est un jeune policier des steppes kazakh.


Il enquête sur un meutre. Tout de suite les soupçons se concentrent sur un jeune marginal qui n’a plus toute sa tête. A la demande de hauts gradés ce jeune marginal devra être retrouvé pendu dans sa cellule. Mais Ariana (Dinara Baktybaeva) une journaliste va contrecarrer les plans d’une oligarchie aux mœurs révoltants.


Le décor est un élément pesant. On peut très bien mesurer la dureté de ce climat et de cette vie au milieu de nulle part dans un climat aride.


Et puis on va découvrir les vrais raisons de l’arrestation de ce marginal qui sont révoltantes. S’il disparaît peux de gens le plaindront et Bekzat et son chef continueront d’être grassement rémunérés pour faire le sale travail.



Et puis il y a ce grain de sable dans cette société oligarchique qui prend la forme de cette journaliste kazakh qui vit à l’étranger.


Le film est aussi rythmé par des scènes assez surréaliste comme ces 2 policiers qui jouent au football avec une bassine en plastique. Ou encore cette scène où Bekzat doit recommencer encore et encore un rapport pour que celui plaise à la hiérarchie des policiers. Et c’est dans ces petits détails qu’on mesure le degré de corruption de ce pays. On se croirait presque dans des épisodes de Benny Hill tellement les les personnages sont caricaturaux mais cela cache une réalité bien plus noire et dramatique.

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