un
film de Bong Joon Ho réalisateur qui avait déjà fait parlé de lui
il y a deux ans à Cannes avec son film Okja produit par Netflix
producteur banni depuis du festival.
C'est
aussi un film qui s'inscrit dans la tradition des thrillers coréens
dont le représentant cette année en séance de minuit au festival
de Cannes était, le gangster, le diable et le flic.
Parasite
suit une famille qui survit dans un sous plex d'une banlieue
coréenne. Le fils de la famille Ki Woo est sollicité par un de ses
amis pour le remplacer comme professeur d'anglais dans une riche
famille les Park. Par d'habiles stratagèmes il va réussir à faire
embaucher l'ensemble des membres de sa famille. Mais la concurrence
pour les emplois sera rude et cà ne sera que le début des
problèmes.
Ce
film est assez plaisant car c'est un film d'arnaqueurs. Ce film est
assez semblable dans sa construction à la saga Ocean 11 12,
13,….L 'objet du triller ne sera pas de voler des biens mais
seulement de permettre à chaque membre de la famille d'obtenir un
emploi pour lequel chacun est qualifié.
Et
c'est cette dimension sociale qui est vraiment très intéressante.
On est moins dans le drame comme dans les films des frères Dardenne
ou encore de Ken Loach mais dans un film d'arnaqueurs avec une
dimension parfois comique.
A
travers un film très agréable à regarder, très bien écrit et
très rythmé, Bong Joon Ho fait passer un message social, celui
d'une société coréenne très inégalitaire. On va avoir d'un côté
une famille qui va tout faire pour s'en sortir mais dont les
compétences bien qu'avérées ne vont pas suffire. Et d'un autre
côté une famille les Park qui vit un peu hors du monde dans sa
luxueuse villa. Mme Park fait un peu penser aux personnages de la
série Desperate Housewife.
Une
palme d'or qui chose rare fait quasiment l'unanimité même de la
presse qui a chaleureusement accueilli ce film lors de sa projection
lors du dernier Festival international du film de Cannes.