mardi, mai 21, 2019

Parasite (cannes 2019)


un film de Bong Joon Ho réalisateur qui avait déjà fait parlé de lui il y a deux ans à Cannes avec son film Okja produit par Netflix producteur banni depuis du festival.
C'est aussi un film qui s'inscrit dans la tradition des thrillers coréens dont le représentant cette année en séance de minuit au festival de Cannes était, le gangster, le diable et le flic.

Parasite suit une famille qui survit dans un sous plex d'une banlieue coréenne. Le fils de la famille Ki Woo est sollicité par un de ses amis pour le remplacer comme professeur d'anglais dans une riche famille les Park. Par d'habiles stratagèmes il va réussir à faire embaucher l'ensemble des membres de sa famille. Mais la concurrence pour les emplois sera rude et cà ne sera que le début des problèmes.
Ce film est assez plaisant car c'est un film d'arnaqueurs. Ce film est assez semblable dans sa construction à la saga Ocean 11 12, 13,….L 'objet du triller ne sera pas de voler des biens mais seulement de permettre à chaque membre de la famille d'obtenir un emploi pour lequel chacun est qualifié.

Et c'est cette dimension sociale qui est vraiment très intéressante. On est moins dans le drame comme dans les films des frères Dardenne ou encore de Ken Loach mais dans un film d'arnaqueurs avec une dimension parfois comique.

A travers un film très agréable à regarder, très bien écrit et très rythmé, Bong Joon Ho fait passer un message social, celui d'une société coréenne très inégalitaire. On va avoir d'un côté une famille qui va tout faire pour s'en sortir mais dont les compétences bien qu'avérées ne vont pas suffire. Et d'un autre côté une famille les Park qui vit un peu hors du monde dans sa luxueuse villa. Mme Park fait un peu penser aux personnages de la série Desperate Housewife.
Une palme d'or qui chose rare fait quasiment l'unanimité même de la presse qui a chaleureusement accueilli ce film lors de sa projection lors du dernier Festival international du film de Cannes.

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