Premier long métrage de Jonathan Millet film d’ouverture de la semaine de la dernière semaine de la critique
Hamid (Adam Bessa) est un réfugié syrien en France. Il a été victime de tortures des autorités. Il a intégré une organisation secrète et citoyenne qui a pour but de traquer les criminels de guerre. Il doit prouver qu’Harzaf (Tawfeek Barhom) un étudiant en chimie n’est autre qu’un criminel de guerre en fuite. Ceci donnera un thriller avec une forte tension psychologique.
L’originalité du thriller est qu’il met en scène une organisation en apparence amateur. La traque du criminel de guerre se fait à partir d’une photo floue, de visite dans des camps de réfugiés et grâce à des communications via des jeux vidéos en ligne.
Hamid est en apparence un jeune homme tout à fait normal qui va se faire passer pour un étudiant pour suivre un suspect, mais fait il le poids face à Harzaf potentiellement criminel de guerre.
L’autre aspect intéressant c’est cette rencontre entre Hamid et Harzaf. Harzaf a t’il grillé Hamid. Elle donne une dose d’adrénaline supplémentaire à ce film. Hamid devra préserver sa couverture d’étudiant le temps de pouvoir trouver des preuves.
Un film qui montre enfin que les hommes de Bachar El Assad sont potentiellement partout au Liban voir en Europe. Même exilés les syriens ne sont pas en sécurité. Un film qui témoigne certes de l’histoire mais aussi de l’actualité des réfugiés syriens et de la nécessaire traque des criminels de guerre que seuls les membres de la société civile sont en mesure d’effectuer.