mercredi, février 07, 2024

la bete

 

Le nouveau film de Bertand Bonello.


Gabrielle (Lea Seydoux) subit une thérapie génique pour effacer les traumatismes qu’elle aurait subit dans son passé. On va donc retourner dans 2 de ses vies et voir pourquoi elle refuse de s’engager dans la peur de l’irrémédiable.


Le film part d’un postulat intéressant selon lequel les traumatismes familiaux seraient ancrés dans notre ADN.


La transcription à l’écran de ce postulat est lui moins évidente.


A une première époque au XXeme siècle elle est une pianiste qui croise un jeune homme qui l’attire. Mais étant mariée et craignant une catastrophe elle refusera ses avances. Au XXI eme siècle elle sera poursuivie la nuit également par un jeune homme qui refusera lui l’invitation qu’elle lui fera de rentrer dans la maison qu’elle garde.


Bonello veut nous emmener au paroxysme du romantisme à savoir dans deux histoires d’amour qui ne se réaliseront jamais. Cela provoque au mieux un sentiment de frustration pour le spectateur. Mais l’enchainement de ces deux histoires de ces deux films finit par créer de la lassitude.

Le futur dans lequel est censé se passer l’action principale dans laquelle les 2 flash-back sont insérés n’est que peut évoquer. Les traumatismes des vies passées et cette crainte des catastrophes ne sont qu’effleurer laissant trop de places à ces 2 flash-back. En développant plus sa dimension fantastique la bête aurait pu être moins assommant.

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