lundi, février 05, 2024

captives

Un film d’Arnaud Des Pallieres


Fanni (Mélanie Thierry) est internée dans un asile pour femmes dirigée par Bobotte (Josianne Balasko) La Douane (Marina Fois) 2 femmes qui lui mènent la vie dure. Mais Fanni ne semble pas souffrir de maladie mentale. Elle s’est faite internée pour retrouver sa mère qui se trouverait dans cet asile.


Ce qui est marquant c’est l’arbitraire et l’inhumanité de ces asiles. Les médecins sont très peu présents. Ce sont Bobotte et la douane qui font régner leur loi. Cela ira même jusqu’au plus abjecte, jusqu’aux viols.

Dans ces asiles se côtoient des femmes aux origines modestes et des femmes comme Hersile (Carole Bouquet) que leurs familles veulent faire disparaître. On est loin d’une institution curative. On en est même à se demander si l’état déplorable de ces femmes n’a pas été causée par l’institution elle même. Elle semblent toutes avoir été victimes d’un véritable lavage de cerveau.


Et puis il y a cette quête d’une mère, c’est l’enquête que va mener Fanni. Elle va devoir accéder aux secrets de l’institution et obtenir les bonnes grâces de Bobotte et la douane.

Elle va chercher sa mère dans cette institution sans savoir si elle s’y trouve encore. Le risque sera pour Fanni de ne pas pouvoir s’échapper et retrouver sa vie de l’extérieur.


Un film glacant dans lequel la solidarité entre ces femmes est le seul petit motif d’espoir.


 

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