vendredi, août 28, 2020

mignonnes

 

Premier film d’une jeune réalisatrice de 35 ans Maimouna Doucouré,Prix de la Meilleure Réalisation au Festival de Sundance ainsi que la Mention Spéciale du Jury International à la Berlinale


Amy (Fathia Youssouf) vit avec sa mère et son frère dans un nouvel appartement où les rejoindront bientôt le père d’Amy avec sa nouvelle femme.


Dans son nouveau collège elle fait la rencontre de 3 danseuses Angelica, Coumba et Jess.


Amy va alors être tiraillées entre 2 cultures, une culture hip hop et une culture religieuse très traditionnelle.


C’est avant tout un film qui dérange. Voir des jeunes filles qui sont à peine dans l’adolescence, danser de manière très équivoque et très peu habillées choque. Mais cela traduit une réalité celle de l’hyper sexualisation de certaines très jeunes filles. Celà montre aussi une réalité que l’on ne veut pas admettre. Et en ce sens le film est intéressant.


Ce qui est révoltant également c’est une sorte de démission des parents et du collège que fréquentent les jeunes filles qui vont laisser faire.


La mère d’Amy est humiliée en devant annoncer à son entourage que son mari va épouser une seconde femme. Les parents des autres jeunes filles sont invisibles. Et la danse bien que çà ne soit pas de leur âge sera un moyen pour ces jeunes filles d’exister. Délaissées par leur parent ce sont des vidéos de danse sur internet qui leur serviront de modèle pour se forger une personnalité.



Le sujet traité par Maimouna Doucouré est difficile surtout pour un premier film mais elle arrive à traiter de manière efficace et sans vulgarité de l’hyper sexualisation de certaines jeunes filles


Un film tout aussi passionnant que dérangeant


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