Park Chan-Wook était de retour à Cannes après le très remarqué Mademoiselle.
Tout commence quand un alpiniste est retrouvé mort au pied d’une falaise après une impressionnante chute. Sa femme Song Seo Rae (Tang Wei) est en pleure. Le policier chargé de l’enquête (Park Hae-il ) va fouiller son passé et découvrir qu’elle est recherchée en Chine pour avoir euthanaisiée une de ses patientes. Plus troublant il va découvrir qu’elle n’était pas avec une de ses patientes au moment de la chute de son mari. Une relation trouble va alors se nouer entre ce policier et celle qui va devenir suspecte.
C’est un polar assez complexe et un film assez dense. On a peu de moments faibles durant les 2h18 de ce film.
On a d’abord une situation qui paraît assez clair avec un suicide ou un accident et une veuve remplie de chagrin. Et puis des petits détails vont venir gripper cette petite mécanique bien huilée.
Et puis au polar va venir se superposer une romance, une attirance entre 2 personnages assez troubles.
On est pas dans la tradition des grands polars coréens à grand spectacle on est plus dans une dimension psychologique. A t’on affaire réellement à une veuve eppleurée, à une tueuse en série ou simplement à une femme qui veut refaire sa vie avec le policier chargé de l’enquête sur la mort de son mari, toutes les options restent ouvertes.
Enfin on a deux aspects plus politique avec ce personnage trouble qui est forcément chinoise et cette question de la fin de vie avec cette aide soignante aux pratiques assez troubles.