Le réalisateur suisse Lionel Baier était de retour à la quinzaine des réalisateurs avec la dérive des
continents au sud après les particules.
Nathalie (Isabelle Carré) travaille pour l’Union européenne dans le domaine de l’immigration. Elle
doit organiser un déplacement du président Macron et de la Chancelière Merkel en Italie. Dans ce
camp que les 2 chefs d’État doivent visiter elle retrouve son fils Albert (Théodore Pellerin) qu’elle
n’a pas vu depuis des années. Elle retrouvera également Ute (Ursina Lardi) une de ses anciennes
amantes. Ce sera l’occasion pur Nathalie de remettre un peu d’ordre dans sa vie.
Le film est complexe, on y parle immigration et cet écart qu’il peut y avoir entre les discours
politiques et la réalité du terrain.
Et puis on a ce personnage de Nathalie assez complexe. Elle a fait ce choix de privilégier sa carrière
par rapport à sa vie familiale provoquant la colère de son fils.
Mais cette colère n’est elle pas due au choix de sa mère de vivre avec une femme et d’abandonner
la famille qu’elle avait crée. Même si ce n’est jamais dit c’est une possibilité.
Ceci va donner un film complexe, dense et surtout dans lequel les rancoeurs vont remonter à la
surface.