lundi, mars 28, 2022

l'ombre d'un mensonge

 

Hélier Cisterne adapte sur grand écran la vie de Fernand Iveton militant communiste ayant rejoint le FLN afin de défendre les droits des algériens durant la colonisation française.


Fernant Iveton est interprété par Vincent Lacoste. Il rencontre Hélène (Vicky Krieps) une mère célibataire polonaise ayant fuit la répression communiste dans son pays.


Après leur rencontre à Paris ils partent vivre en Algérie, Hélène découvrant peu à peu les agissements de son mari.


Ce film est avant tout une histoire d’amour. Hélène dont le premier mari a été victime du régime communiste se marie avec Fernant. Leur histoire d’amour dépasse l’engagement de Fernant dans le parti communiste.


Une fois de retour en Algérie Fernant devra faire un choix entre sa famille, sa femme et son fils adoptif et son engagement. Ce dilemme sera un peu la pierre angulaire du film.


S’il est arrêté Fernant abandonnera sa femme et son fils. Mais s’il décide d’arrêter de militer, ce son les algériens avec qui il a grandit qu’il abandonnera.


Vous l’aurez compris ce film a une dimension historique forte. Avec notamment cette scène où Fernant joue au basket avec des algériens. Des policiers découvrent des journaux interdits. Seuls les algériens seront arrêtés.


C’est pour combattre cette injustice, le fait que les ouvriers algériens soient moins bien payés que les français que Fernant s’est engagé.


On aura enfin une dimension géopolitique qui interviendra très tard dans le film et qui va apporter un peu de perspective à cette histoire vraie assez glaçante.


Archives du blog