jeudi, mars 31, 2022

en corps

 

Quel film de Cédric Klapisch après ce qui nous lie qui avait explorer les liens d’une fratrie.


Ici on est dans le monde de la danse. Elise (Marion Barbeau, une vraie danseuse de l’Opéra de Paris) se blesse lors d’une représentation. Elle va devoir se remettre en cause pour avancer dans la vie.


Ce film est une galerie de portraits tout à fait extraordinaire. On a cette danseuse qui a grandit avec son père et ses sœurs et qui va devoir vivre une sorte de renaissance alors que sa carrière de danseuse étoile semble compromise. On a son père (Denys Podalydes) qui s’est occupé comme il a pu de ses filles depuis la mort de sa femme et hyper pudique et réservé.

On a ce couple Sabrina et Loic (l’excellente Souheila Yacoub et Pio Marmai) deux gueules cassées qui se sont reconvertis dans la restauration et dont les disputes sont des preuves d’amour. Josiane (Muriel Robin) dont la vie a été stoppée par un accident et qui s’ouvre aux artistes. Seul Yann le kiné (François Civil) semble a peine caricatural.

Et c’est dans cet environnement qu’Elise va tout à la fois se reconstruire, grandir et trouver qui elle est vraiment.

Ce film comme tous les films de Klapisch transpirent d’humanité et çà fait du bien.

Seul le premier 1/4 d’heure très contemplatif exclusivement composé d’images de spectacle d’Opéra aurait pu être allégé.

Mais cela reste un très grand Klapisch

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