Après
les biopics sur Amy Winehouse ou encore Elton John, Rupert Goold
s’intéresse à Judy Garland et plus particulièrement sur ses
dernières années que la star a passé en Angleterre.
Judy
Garland (Renee Zellweger oscar de la meilleure actrice) est fauchée.
Elle ne sait pas où aller avec ses deux enfants. Pour gagner de
l’argent et récupérer la garde de ses enfants elle part en
Angleterre où elle a de nombreux fans. Mais la question sera de
savoir si elle arrivera à dominer son addiction a l’alcool et ses
colère pour mener à bien son projet.
Même
si le film s’intéresse aux dernières années de la chanteuse, le
film reste assez classique. Il montre le côté plus que torturé de
l’artiste, comme dans Amy ou Rocketman. Judy est accro à l’alcool
et au médicaments qui font qu’elle ne trouve pas le sommeil.
Quelques flashback assez anecdotiques tentent en vain d’expliquer
la situation de la chanteuse par une enfance déjà dédiée à
l’art.
Là
où le film devient intéressant c’est quand il s’intéresse non
pas à la chanteuse mais à la mère de famille. Elle a du se
résoudre à ne plus voir ses enfants pour gagner de l’argent et
ainsi récupérer leur garde. Sa relation aux hommes est aussi
trouble. Nombre d’entre eux ont profité de sa célébrité et de
son argent ce qui a peut être mené à sa perte. Mais la encore le
film suggère plus qu’il n’explique et c’est peut être là la
limite sa limite.
C’est
enfin dans les chansons et à travers les vrais fans que le film
retrouve une once de légèreté dont il manque cruellement.