dimanche, mars 01, 2020

judy


Après les biopics sur Amy Winehouse ou encore Elton John, Rupert Goold s’intéresse à Judy Garland et plus particulièrement sur ses dernières années que la star a passé en Angleterre.

Judy Garland (Renee Zellweger oscar de la meilleure actrice) est fauchée. Elle ne sait pas où aller avec ses deux enfants. Pour gagner de l’argent et récupérer la garde de ses enfants elle part en Angleterre où elle a de nombreux fans. Mais la question sera de savoir si elle arrivera à dominer son addiction a l’alcool et ses colère pour mener à bien son projet.

Même si le film s’intéresse aux dernières années de la chanteuse, le film reste assez classique. Il montre le côté plus que torturé de l’artiste, comme dans Amy ou Rocketman. Judy est accro à l’alcool et au médicaments qui font qu’elle ne trouve pas le sommeil. Quelques flashback assez anecdotiques tentent en vain d’expliquer la situation de la chanteuse par une enfance déjà dédiée à l’art.

Là où le film devient intéressant c’est quand il s’intéresse non pas à la chanteuse mais à la mère de famille. Elle a du se résoudre à ne plus voir ses enfants pour gagner de l’argent et ainsi récupérer leur garde. Sa relation aux hommes est aussi trouble. Nombre d’entre eux ont profité de sa célébrité et de son argent ce qui a peut être mené à sa perte. Mais la encore le film suggère plus qu’il n’explique et c’est peut être là la limite sa limite.

C’est enfin dans les chansons et à travers les vrais fans que le film retrouve une once de légèreté dont il manque cruellement.

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