Gabriel
de Bomin signe étonnement le premier film consacré à un des
personnages les plus importants du XX eme siècle le général De
Gaulle
Tout
commence en 1940, l’armée allemande est en route sur Paris. Paul
Raynaud le président du conseil (Olivier Gourmet) nomme De Gaulle au
gouvernement car il est l’un des seuls à ne pas être défaitistes
et à vouloir continuer le combat. Il l’envoie à Londres
rencontrer Churchill pour tenter de trouver un allié. Mais les
partisans d’une capitulation, emmenés par le maréchal Pétain
gagnent en influence.
On a
réellement 2 films en un, le premier politique dans lequel on va
voir le fonctionnement du gouvernement tiraillé entre ceux qui
veulent continuer la lutte et ceux partisans d’une capitulation.
Dans cette lutte, l’Angleterre de Churchill souhaite aider son
allié mais doit aussi se préparer à la guerre et préserver ses
intérêts.
Le
deuxième aspect du film sera l’exode des populations. Yvonne De
Gaulle la femme du général (Isabelle Carré) va être sur les
routes avec ses deux grands enfants et sa petite fille de deux ans.
Elle sera relativement privilégiée car elle pourra se déplacer en
voiture et aller d’abord chez sa sœurs puis à Brest. Mais le
danger sera toujours présent et témoigne du danger que courraient
les civils qui tentaient de fuir la France.
L’articulation
entre le film politique et le film catastrophe est plutôt bien
réussi.
A
noter également les références au handicap de la dernière fille
du général ce qui rend l’exode de la famille encore plus épique.