samedi, mai 19, 2018

Le poirier sauvage (cannes 2018)


Le poirier sauvage de Nuri Bilge Ceylan le réalisateur entre autre de Winter sleep.

On suit ici les aventures de Sinan (Dogu Demirkol) qui vient d'achever ses études de littérature et qui rentre dans son village en attendant de passer un concours d'enseignant. Il retourne chez ses parents, son père instituteur est en grande difficultés car il dépense une grande partie de sa paye dans des paris hippiques. Le retour de Sinan chez lui sera l'occasion pour lui d'une longue série de rencontres qui dressent un portrait de la société turque loin des grandes villes.

Ce film est long 3h08 et n'a pas de réelle progression narrative. On est plus dans une longue série de portraits et puis cette question de l'avenir de Sinan qui ne semble pas tracer.

Il est écrivain, doit faire son service militaire et passer un concours d'enseignements. D'autres de ses amis ne trouvant pas de travail se sont engager dans les forces anti émeutes qui semblent le seul débouché pour la jeunesse turque.

C'est un film avec beaucoup de fatalisme, le père de Sinan sombre dans les jeu et ne s'intéresse qu'à son chien et à son village natal et à des degrés divers çà sera le cas de presque tous les personnes que Sinan va rencontrer. Un film cru sur le destin assez sombre d'un jeune homme

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