Le poirier sauvage de Nuri Bilge Ceylan
le réalisateur entre autre de Winter sleep.
On suit ici les aventures de Sinan
(Dogu Demirkol) qui vient d'achever ses études de littérature et
qui rentre dans son village en attendant de passer un concours
d'enseignant. Il retourne chez ses parents, son père instituteur est
en grande difficultés car il dépense une grande partie de sa paye
dans des paris hippiques. Le retour de Sinan chez lui sera
l'occasion pour lui d'une longue série de rencontres qui dressent un
portrait de la société turque loin des grandes villes.
Ce film est long 3h08 et n'a pas de
réelle progression narrative. On est plus dans une longue série de
portraits et puis cette question de l'avenir de Sinan qui ne semble
pas tracer.
Il est écrivain, doit faire son
service militaire et passer un concours d'enseignements. D'autres de
ses amis ne trouvant pas de travail se sont engager dans les forces
anti émeutes qui semblent le seul débouché pour la jeunesse
turque.
C'est un film avec beaucoup de
fatalisme, le père de Sinan sombre dans les jeu et ne s'intéresse
qu'à son chien et à son village natal et à des degrés divers çà
sera le cas de presque tous les personnes que Sinan va rencontrer. Un
film cru sur le destin assez sombre d'un jeune homme