Il était une fois à
Hollywood, le 9ème film de Quentin Tarantino, qui est reparti
bredouille du dernier Festival de Cannes.
Rick Dalton
(Leonardo Di Caprio) est un acteur de série qui vit mal le fait
d'être cantonné aux rôles de méchants. Suite à un retrait de
permis pour conduite en état d'ivresse il a engagé Cliff Booth
(Brad Pitt) sa doublure cascade pour le conduire de sa villa aux
studios où il tourne un film.
Ce 9ème Tarantino
n'a pas grand-chose à voir avec les 8 derniers. On est ici plus dans
un film du type La la land ou Avec Cesar (frères Cohen) c'est à
dire à une hagiographie du cinéma américain, hollywoodien. Un
retour sur cet âge d'or des westerns.
C'est aussi un film
sur une partie de l'histoire des Etats Unis avec ses communautés
hippies.
Cliff Booth va
flirter avec une hippie qui va lui faire visiter sa communauté qui
était auparavant un lieu de tournage pour western.
Et puis on a aussi
un aspect un peu plus classique du métier d'acteur. Rick Dalton,
semble s'ennuyer dans sa grande villa. Il ne connaît que peu son
voisin Roman Polanski. Il vit mal d'avoir une carrière qui stagne et
être cantonné aux rôles de voyous. Il noie son chagrin dans
l'alcool. Cliff Booth jouant lui le rôle de l'ami qui va l’empêcher
de dépérir.
On a quand même
quelques scènes d'actions à grand spectacles qui sont la marque de
Tarantino. Elles ne sont pas le cœur de ce once upon the time in
Hollywood, ce qui peut déstabiliser les grands fans de Tarantino.
On a ici un
Tarantino qui fait du La la land, qui rend donc hommage à Hollywood,
avec un usage parcimonieux de la violence stylisé et quasiment sans
message que ce soit politique ou sociétal.
Un Tarantino donc
très singulier qui casse avec les codes de Tarantino.