Un film de et avec Pierre Francois
martin Laval qui avait commencé sa carrière dans la troupe des
robins des bois avec notamment Jean Paul Rouve et Marina Fois
Il signe ici une adaptation assez
décriée de la BD de Franquin, la fille de Franquin ayant même
déclaré qu’elle ne pouvait pas interdire le film même si les
acteurs sont mal dirigés, le scénario débile et le rythme des gags
catastrophique
Gaston (Théo Fernandez) arrive en stage
dans une start up Le petit coin qui a pour objectif de vendre des
erreurs de productions des produits invendables, rendre ainsi utile
l’inutile.
Et Gaston ne va pas tarder à
bouleverser profondément la vie du petit coin du nom de cette start
up rendant fou son chef Prunelle (Pierre Francois Martin Laval) avec
notamment sa mouette et son chat et contre carrant les volontés de
rachat de cette start up par un banquier.
Effectivement la fille de Franquin n’a
pas forcément tort c’est un film dans lequel les gags grossiers s’enchaînent au gré de l’imagination de Gaston et d’un
quiproquo sur l’identité du fils du patron du petit coin.
Mais on peut aussi aller plus loin et
voir le film un peu autrement et se rendre compte que l’esprit de
Franquin est bien présent dans ce film.
Le fait que le rachat de la start up ne
peut jamais avoir lieu peut être vu comme une défense des petites
entreprises familiales dans lequel le bien être des employés passe
avant l’enrichissement des actionnaires.
Les inventions de Gaston, la voiture
fonctionnant avec une éolienne des panneaux solaire ou de l’huile
d’olive, le toit sur lequel il fait paître une vache et où il
cultive son potager peuvent être vu comme une volonté de société
plus harmonieuse et écologique.
Enfin cela reste un film assez humaniste
dans lequel Gaston bien que fainéant va toujours se soucier de ses
collègues et de leur confort.
Bref à travers ces aspects là l’esprit
de Franquin je pense est respecté même si on a plus affaire à un
film avec des gags pour ados qui fera un très bon film du dimanche
soir sur la TNT