jeudi, mai 02, 2024

lundi, avril 29, 2024

jeudi, avril 25, 2024

back to black

 

Un film de la réalisatrice britannique Sam Taylor-Johnson sur une des membres du club des 27 Amy Winehouse (Marina Abela)



Amy Winehouse est issue d’une famille juive dans lequel les chansons prennent une grande place. Après avoir chanté dans des pubs et envoyer des démos elle finit par signer dans une maison de disque ce qui sera le début du succès. Mais c’est quand elle va rencontrer Blake (Jack O Connel) que sa carrière va prendre une toute autre dimension et qu’elle va également commencer à sombrer dans l’alcool.



Ce film montre à quel point l’amour peut être une drogue. Dès qu’Amy a rencontré Blake elle va immédiatement tomber amoureuse de lui bien qu’il soit déjà en couple. Cette relation va connaitre des hauts et des bas.

Une grande part du répertoire d’Amy Winehouse sera rythmé par cette relation assez distendue.

La disparition de la grand-mère d’Amy va encore plus entrainée la chanteuse dans l’alcool, malgré le soutien indéfectible et bienveillant de son père qui se relèvera impuissant à empêcher sa fille de sombrer.



C’est un biopic assez classique dans lequel on redécouvre avec plaisir le répertoire de la chanteuse, un répertoire très marqué par les vicissitudes de la vie de l’artiste.

mercredi, avril 24, 2024

première affaire

 

Premier long métrage de Victoria Musiedlak



Nora (Noe Abita) est une jeune avocate spécialisée en droit des affaires. Son patron (François Morel) lui demande d’aller à Amiens pour assister Jordan (Alexis Neises). Il est en garde à vue pour le meurtre d’une jeune fille. Nora va alors délaisser ses dossiers quotidiens pour défendre le jeune homme.



C’est un film sur les désillusions d’une jeune femme et sur la manière dont elles vont la construire en tant qu’avocate et en tant que femme.



Nora est à peine sortie de la faculté, elle n’est pas encore partie de chez sa mère et vit encore dans son cocon. Le physique frêle de Noe Abita renforce encore cette sensation de fragilité dans le personnage de Nora. Cette fragilité est encore renforcé par l’extrême aisance de Lætitia (Louise Chevillotte) sa meilleure amie.



Et puis il y a ce contact avec Jordan jeune homme cabossé par la vie et Alexis ce policier assez rude. Nora va être fasciné par ce monde qu’elle découvre. Mais cette fascination va la fragiliser et c’est ce qui va l’amener à subir des désillusions.



Le message du film est relativement intéressant à savoir qu’il faut se confronter à des échecs à des désillusions pour se forger son caractère sa personnalité. Dommage que le scénario soit relativement fragile et parfois incohérent. Mais c’est peut être par le relatif échec de son premier film que le talent de Victoria Musiedlak va se révéler ?



laroy

 

Un film de Shane Akintson



Harry (Dylan Baker) est un tueur à gage. Il doit remplir un contrat à Laroy dans l’État du Texas.

Sur le parking d’un bar son client l’a confondu avec Ray (John Magano) un homme venu mettre fin à ses jours. Mais Ray par curiosité va tenter de savoir qui est la cible du contrat ce qui va donner lieux à des rebondissements en séries.



Ce film est d’abord un film d’ambiance. On est dans l’Amérique profonde avec des personnages tous aussi désabusés les uns que les autres. Une ancienne miss à la recherche de sa gloire passé, un vendeur qui se fait berner par son associé ou encore un détective très peu futé. On développe beaucoup d’empathie pour tous ces personnages qui ont une vie bien terne et sans réelles espérances.



Le scénario lui aussi est plutôt efficace avec ses rebondissements. On part d’un quiproquo et ensuite les évènements vont s’enchainer de manière assez frénétique. C’est une sorte de réactions en chaine devenues incontrôlable. Et çà a l’avantage de garder le spectateur en haleine tout le long du film.



Un portrait assez amère d’une Amérique profonde complètement désabusée à la limite du burlesque



lundi, avril 22, 2024

il reste encore demain

 


Terrible chronique d'une violence ordinaire #ilresteencoredemain laisse néanmoins entrevoir un avenir moins sombre 

jeudi, avril 18, 2024

civil war


 

mercredi, avril 17, 2024

borgo

 


lundi, avril 15, 2024

rosalie

 


jeudi, avril 11, 2024

nous les leroy

 


Premier film de Laurent Bernard grand prix du dernier festival de l’Alpe d’Huez en partie tourné chez nos voisins bourguignons.


Christophe (José Garcia) passe sa vie au travail. Sa femme Sandrine (Charlotte Gainsbourg) est sur le point de le quitter. Christophe fera tout pour qu’elle revienne sur sa décision, pour cela il va l’emmener revoir les lieux qui ont marqué l’histoire de leur couple.


Ce film illustre très bien les affres du temps sur le couple. Un couple rock and roll amoureux et déjanté s’est au fil du temps assagi. En çà nous nous les Leroy est émouvant. Il pose aussi les limites d’une vie rangée entre un pavillon et des zones commerciales des plus déprimantes.


Ce film est donc très amer et cette amertume écrase totalement les aspects comiques qui sont plus que ratés.


Pour le grand prix d’un festival de comédie on ne rit pas, pire, on ressent beaucoup de tristesse pour ce couple sur le point de séparer.


Dans cette lente agonie d’un couple, les relations entre les enfants du couple vont paradoxalement se renforcer pour créer une vraie complicité.


Un film qui serait plus à classer dans les drames que dans le registre comique.

mercredi, avril 10, 2024

madame hofmann

 


Le nouveau documentaire de Sébastien Lifshitz qui nous avait ému en 2019 avec Adolescentes.


On suit Sylvie Hofmann cadre infirmier dans un service de pneumologie et de soins palliatifs à l’hôpital nord de Marseille. Après 40 ans de service à l’hôpital nord vient pour elle le temps de la retraite. On va alors suivre ses derniers jours d’un travail qui a marqué cette infirmière jusque dans son corps.


Ce qui est impressionnant c’est le recul et la lucidité de Sylvie Hofmann sur sa vie et sur son métier. Elle revient sur les drames qui ont marqués sa vie et ceux qui rythment le quotidien de son service. Ce film fait penser à « patients » de Grand corps malade où il tournait en dérision son handicap. Ici la maladie, la mort, la détresse des patients peuvent donner lieu à rire. Mais ce rire est comme une soupape pour permettre à l’équipe soignante de pourvoir faire son travail et pour Sylvie Hofmann de continuer à vivre après les drames qu’elle a traversé.


L’écoute la bienveillance de cette cadre avec son équipe sont merveilleuses et son équipe le lui rend bien.


C’est un film également sur ces héroïnes du service public qui consacrent leurs vies aux autres en prenant sur elles jusqu’à ce que leur corps dise « stop ».


Enfin la lucidité de cette femme est extraordinaire. Elle n’hésitera pas à prendre des décisions radicales avec un sang froid remarquable.


Une leçon de vie formidable peut être un peu trop cru et qui montre les limites du dévouements aux autres

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