mercredi, février 26, 2025

la vie devant moi

Un film de Nils Tavernier


Moshe et Rykwa (Vincent Galienne et Adeline d’Hermy) et leur fille Tauba (Violette Guillon) vivent dans le Paris de 1942. Ils échappent de peu à la rafle du Vel d’hiv. Ils vont alors se cacher dans la chambre de bonne d’un couple de Justes, mais ce qui devait être provisoire durera près de deux ans.

Le huis clos est oppressant et cette attente est rythmée par des évènements qui pourront mettre en danger cette famille.

La seule limite seront les risques pris par cette famille. Le père passe sa vie à la fenêtre au risque d’être vue et les hivers la lueur du poêle peut trahir une présence.

Ce qui est particulièrement bien décrit c’est l’usure psychologique notamment dont on voit la santé mentale se dégrader. C’est Tauba son adolescence et sa relative révolte qui vont apporter un peu de sourire à cette famille.

Ce film est aussi un hommage aux Justes qui ont sauver des juifs durant la seconde guerre mondiale. Ce couple va prendre des risques en cachant des juifs et en leur apportant à manger notamment. Mais ce film montre aussi que les Justes étaient relativement nombreux et que leurs actions devaient être les plus discrètes possibles.


Un film émouvant qui participe au devoir de mémoire. Ce film interroge également la résistance sans jeter le discrédit sur ceux qui ne pouvaient pas mener cette lutte





 

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