Deuxième long métrage de Judith Davis après tout ce qu’il me reste de la révolution.
Jeanne (Judith Davis) rend visite à Elisa (Claire Dumas) qui a quitté la banlieue parisienne pour adopter un style de vie décroissant. La visite de Jeanne va faire prendre conscience à Elisa qu’elle n’est pas forcément plus heureuse. Les deux femmes vont alors se retrouver à l’HP (l’hospitalité permanente) un tiers lieu dont elles vont adopter le mode de vie.
Le film est loufoque un peu comme le mode de vie de ce tiers lieu. On est pas franchement dans une comédie bien qu’un certain nombre de comique de situation peut arracher quelques rires.
Mais derrière çà le film pose de vraies questions sur nos modes de vie. Le film est clairement anti capitaliste mais égratigne également un mode de vie qui serait trop alternatif. Il érige notamment le travail comme un vecteur d’émancipation.
Et c’est finalement la rencontre de personnages très différents qui fait la richesse de ce film qui n’est pas forcément militant. Ce film interroge et nous invite à trouver une sorte d’équilibre,