lundi, août 29, 2022

les volets verts

 Jean Becker adapte l’œuvre de George Simenon avec 2 monstres sacrés du cinéma francais Fanny Ardant et Gérard Depardieu.


Jules Mangin est un acteur au crépuscule de sa vie. Il a vu partir son grand amour Jeanne Swann avec qui il continue à jouer au théâtre et se réfugie dans l’alcool. Alice et Félix (Steffi Celma et Benoit Poolevorde) vont continuer à lui être fidèle en amitié dans sa lente déchéance.


La personnalité excentrique de Mangin est le fil rouge du film. Il aura des comportements tout aussi imprévisibles qu’irréfléchis et ce sont ces actes spontanés qui seront les rebondissements du film.


La solitude de Mangin malgré sa célébrité est également criante. Seul Félix est un ami de longue date, un confident. Il va prendre sous sont aile Alice mais là encore elle n’arrivera pas à briser sa solitude.


Plus le film va avancer plus Mangin va apparaître comme humain derrière cette carapace qu’est ce personnage assez autoritaire et incontrôlable. C’est ce charisme qui fascine, mais qui cache en réalité une grande fragilité. Et c’est que ce que ce film montre.


Ce film montre aussi les coulisses du théâtre, ses métiers souffleuse ou encore costumière. On voit aussi la vie de vedette de Mangin avec son chauffeur, sa maison sur la côte d’Azur, ses soirées très arrosées dans les bars.


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