Difficile exercice que de concilier le message humaniste que
Franquin faisait passer grâce au Marsupilami et l’esprit comique que Chabat.
Force est de constater que le résultat est plutôt réussi. Les personnages des
dictateurs traduisent bien ce double sens. Ils sont à la fois dénoncés et très drôle
(Céline peut même devenir culte). Au contraire le côté humaniste de Pablito (J.Debouze)
est bien apparent alors que sa dimension comique est plutôt ratée. A souligner
également les images de synthèses du Marsupilami très bien réussies,
s’intégrant parfaitement dans le film.