mardi, mai 24, 2022

godland (cannes 2022)

 Hlynur Palmason avait déjà présenté un de ses films un jour si blanc à la semaine de la critique. Il était cette année en sélection dans la compétition un certain regard.


On est la fin du XIXeme siècle et un prêtre danois décide de traverser l’Islande pour rejoindre une paroisse d’un port dont l’église est en construction. Au lieu de prendre le bateau il traversera l’Islande pour notamment prendre des photos au péril de ses compagnons de route. Une fois arriver dans sa nouvelle paroisse, l’accueil sera plus que glacial.


Cette fresque de plus de 2h20, se décompose clairement en deux temps. On a d’abord cette traversée épique de l’Islande avec des paysages inhospitaliés et ce jeune prêtre qui n’a clairement pas l’entraînement pour ce voyage. Son irresponsabilité lui fera se concentrer sur ses photos alors que la vie de ses camarades d’expéditions et la sienne seront en jeu.


Puis vient cette arrivée difficile dans cette paroisse où il apparaîtra clairement comme l’étranger. Son attirance supposée pour une des filles de la famille qui l’a accueilli n’arrangera rien.


Il fera encore une fois preuve d’arrogance en refusant de célébrer un mariage au prétexte que les travaux de l’église ne sont pas tout à fait terminés.


Le fil rouge de ce film est la photographie. Les appareils étaient très encombrants et difficilement transportables. Cette modernité tranche avec des communautés encore assez isolées. Film tiré d’une histoire vraie dont quelques clichés sont les témoins.


Un film assez austère assez âpre sur évangélisation d’une des terres les plus reculées d’Europe.




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