lundi, septembre 30, 2024

riverboom

 


dimanche, septembre 29, 2024

mercredi, septembre 25, 2024

lundi, septembre 23, 2024

les barbares


 

jeudi, septembre 19, 2024

mercredi, septembre 18, 2024

fario

 

Le premier long métrage de fiction de la réalisatrice lédonienne Lucie Prost


Léo (Finnegan Oldfield) revient dans son village près d’Ornans pour vendre les terres de son père. Elles doivent être rachetées par une société qui va effectuer des forages pour extraire des métaux précieux. Mais il va se rendre compte que cette mine n’est pas sans danger pour l’environnement.


C’est un thriller en milieu rural qui n’est pas sans rappeler petit paysan ou au nom de la terre. L’originalité réside dans sa dimension mystique qui s’intègre très bien à l’histoire. Léo prenant occasionnellement de la drogue on ne sait pas si on est dans le réel ou le conte. A chaque fois apartés mystiques font avance l’intrigue.


L’autre aspect pertinent réside dans ce portrait de la jeunesse rurale. Certes Léo est parti travailler à Berlin mais Camille (Meghan Northam) et Gus (Andranic Manet) eux sont restés et travaillent dans un laboratoire et comme agriculteur. C’est une jeunesse moderne, engagée, dynamique qui fait vivre son territoire qui est décrite et sortie de son invisibilisation au cinéma.


Enfin une large place est faite à la sexualité, de manière très ouverte et décomplexée. On y parle problème d’érection, homosexualité, histoires d’amour et nouvelle relations suite à un deuil. Le tout sans drame et dans un apaisement des plus salvateur.


mardi, septembre 17, 2024

langue étrangère

 

Le nouveau film de Claire Burger la réalisatrice de Party girl et c’est çà l’amour


Fanny (Lilith Grasmug) une lycéenne strasbourgeoise passe quelques jours à Leipzig chez sa correspondante Lena (Josefa Heinsius) L’accueil de Lena est d’abord glacial, jusqu’à ce qu’elle comprenne que Fanny est victime de harcèlement dans son lycée. Les deux jeunes filles vont alors se lier d’amitié.


Ce film met en lumière 2 familles aux fonctionnements chaotiques mais aisées. La famille allemande est tenue d’une main de fer par le grand-père pour le plus grand malheur de la mère de Lena. Les parents de Fanny eux sont obnubilés par leur carrière sans forcément donner toute l’attention dont a besoin leur fille.


Et au milieu de tout çà ces deux jeunes filles vont tenter de s’épauler pour traverser les affres de l’adolescence.


Et puis il y a un scénario plutôt bien bâti autour d’une jeunesse militante. Un scénario qui nous réserve des surprises et qui au final va nous mener en partie en bateau, mais qui va révéler les souffrances des deux jeunes filles.









jeudi, septembre 12, 2024

silex and the city

Un film d’animation signé Jul (le dessinateur pas le rappeur) et Jean Paul Guigue un film présenté à Cannes et à Annecy, déclinaison en long métrage de la série d’Arte.



Dans la famille Dotcom, Web la fille veut absolument aller à une soirée à laquelle assistera son petit ami. Son père Blog l’en empêche. Elle finira par faire le mur. Mais à cette soirée elle va consommée des substances qui vont la plonger dans le coma. Son père va alors la rejoindre pour tenter de la sauver. Ils vont se retrouver à notre époque et ramener un drôle d’objet qui va mettre à mal toute la société.


Ce film fait constamment le lien entre notre époque et celle du paléolithique. Le décalage entre ces deux époques est souvent grinçant. Entre des discussions contemporaines entre des personnages du paléolithique fonctionne à merveille.


Et puis il y a ce saut dans le temps et ce petit objet qui va changer la vie des gens.

Un film à charge sur les religions quelles quelles soient surtout dans leurs dérives les plus radicales. Un film qui revisite notre histoire contemporaine de manière plus que critique.


Un film à charge également contre le capitalisme sauvage et qui dénonce le racisme.

Un film extrêmement bien écrit avec des trouvailles d’une poésie extraordinaire mais surtout un film qui fait réfléchir.


 

mercredi, septembre 11, 2024

dahomey

 

Un film de Mati Diop, ours d’or au dernier festival de Berlin.


Un documentaire qui suit le retour d’œuvres d’arts du royaume Dahomey dans le pays le Bénin . Tout commence à Paris au musée du quai Branly pour se terminer au Bénin où le retour de ces œuvres sont le sujet de débats.


Ce qui dérange dans ce documentaire c’est la quasi absence de dialogues de ligne éditoriale et d’angle. En effet, la bande son est composée soit d’une étrange prise de parole d’une statut, d’une description très factuelle de ces œuvres et de débats captés quasi sans montage.


C’est dommage car le sujet est essentiel, celui du passé colonial de la France qui a volé un certain nombre d’œuvres d’arts et une partie de la culture des pays qu’elle a colonisé.


Ce qui est encore plus intéressant c’est la temporalité et les conditions de ce retour. La France et l’Europe perd de l’influence en Afrique au profit de la Chine et de la Russie. Le retour de ces œuvres peut être vu comme un moyen pour le France de ne pas complètement perdre pied en Afrique.


Le film aurait pu assumer ce point de vue très fort et pertinent en bâtissant une vraie narration plutôt qu’en faisant parler des œuvres ou en filmant des débats dont on ne sait pas très bien qui ils mettent en scène.


lundi, septembre 09, 2024

tatami

 

Un film de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv



Leilia Hosseini (Arienne Mandi) participe aux championnats du monde de judo en Géorgie. Elle est bien partie pour gagner une médaille. Mais quand le régime iranien va apprendre qu’elle est susceptible d’affronter une athlète israélienne, elle va subir d’énorme pressions pour abandonner. Va t’elle le faire tel sera l’enjeu de ce thriller.



C’est avant tout un thriller dans lequel l’intensité va monter petit à petit. On sera dans les coulisses d’un palais des sports, ainsi qu’en Iran où est resté la famille de Leila. Les menaces seront d’abord verbales avant que le régime ne s’en prenne aux proches de Leila. Mais cette dernière semble avoir anticiper la situation mais pas forcément totalement. Et puis il y a ce sentiment de déjà vu Maryam sa coach elle a déjà vécu la même situation, mais est ce que cela là fera réagir différemment.


C’est enfin un film qui montre que le sport est politique. Le régime iranien permet une pratique féminine mais avec des athlètes voilées. Ces championnats sont une vitrine pour ce régime. La fédération internationale elle peut protéger ces athlètes victimes de persécutions et les faire concourir sous bannière neutre.


2 petites imprécisions viennent un peu gâcher le film. On demande à Leila d’abandonner dès les premiers tours alors qu’elle ne pourrait affronter l’israélienne uniquement en finale. Et puis cette blessure à peine soignée. La photo en noir et blanc n’apporte rien mais cela est moins gênant.



dimanche, septembre 08, 2024

Beetlejuice Beetlejuice

 

36 ans après Tim Burton revisite son propre chef d’œuvre datant de 1988


Lydia Deetz (Winona Ryder) anime des émissions sur le paranormal. Petite fille dans Beetlejuice elle était la seule à pouvoir voir les fantômes. La mort de son père va la ramener dans la maison où elle a grandit. Elle sera accompagnée de sa fille Astrid (Jenna Ortega). Cette dernière va tomber amoureuse d’un habitant du village. Celà ne sera que le début des ennuis pour sa famille.


La grande réussite de Tim Burton est d’avoir repris les mêmes personnages et les mêmes acteurs 36 ans après Beetlejuice. Il va développer une toute autre histoire mais en gardant ce qui avait fait le succès de son premier film. Il va aussi créer de nouveaux personnages et continuer à développer son univers féerique autour de la mort.


Un des nouveaux personnages est la femme de Beetlejuice (Monica Bellucci). Elle va nous permettre de découvrir comment Beetlejuice est mort. Elle va avoir aussi des pouvoirs assez particuliers qui vont se révéler dangereux.


L’univers de la mort s’étoffe également. Le train de l’âme est une invention particulièrement poétique. Les liens et les allers retours entre le monde des vivants et celui des morts est également très intéressant et assez bien creusé.


Sans trahir son œuvre originale Tim Burton nous livre un film de toute beauté, poétique absurde, interrogeant également les relations parents enfants, mère filles qui sont parfois compliquées.


jeudi, septembre 05, 2024

a l'ancienne

Le nouveau film du réalisateur de Tout ce qui brille Nous York ou encore un homme pressé.


Henri et Jean Jean (Gérard Darmon et Didier Bourdon) vivent sur une petit île au large des côtes bretonnes. Leur vie va changer quand ils vont apprendre qu’un habitant de l’île à gagner au loto.


Commençons par le positif et çà sera bref, ce film est une belle histoire d’amitié qui sera mise à mal par l’argent.


Pour le reste c’est un film qui empile les clichés, sur la Bretagne, sur la vie insulaire, les banlieues, et sur l’avarice. Chantal Lauby retrouve un rôle de bigote caricaturé à l’extrême qui était le sien dans la série des qu’est ce qu’on a fait au bon Dieux.


Mais en plus des clichés le scénario nous donne le mal de mer tellement les rebondissements sont aussi soudains que totalement incohérents. On a bien une accalmie dans la tempête au milieu du film, mais la fin ayant pour ambition de nous décoiffer est totalement navrante.


 

mercredi, septembre 04, 2024

a son image

 

Le nouveau film de Thierry de Peretti révélé en 2017 avec une vie violente, un présenté à la quinzaine des cinéastes du dernier festival de Cannes.


Nous sommes en Corse dans la fin des année 1980 début des années 1990. Antonia (Clara Maria Laredo) est une jeune femme passionnée de photo. Elle tombe amoureuse de Simon un militant du FLNC. La question posée par le film sera de savoir comment elle va soutenir la cause défendue par son compagnon et comment cela va interférer dans sa carrière à Corse matin.


Ce film est avant tout un film d’émancipations. Antonia va vite s’émanciper de sa famille grâce à sa passion qui va devenir son métier. Elle s’émancipe également de sa famille à travers sa relation avec Simon qui n’était pas approuver.

Mais Antonia va également cultiver une indépendance par rapport au mouvement autonomiste. Elle ne sera pas comme les compagnes de militants à soutenir sans conditions leurs compagnons. Et en çà dans la société corse des années 1980 1990 cette posture est singulière.


L’autre aspect du film est plus historique. On se replonge dans les actions des autonomistes du FLNC. Le plasticage des villas, les conférences de presse, les assassinats. Et c’est au final assez flou assez opaque finalement comme les liens qui unissent la société corse aux mouvements indépendantistes.


Au final un film d’émancipation assez commun qui n’est pas porté par une dimension politique qui aurait pu être plus développée.


lundi, septembre 02, 2024

toubib

 

Un documentaire d’Antoine Page qui suit son frère Angle durant ses 12 années d’étude de médecine.


Le récit est assez linéaire on suit d’abord sa préparation au concours de fin de 1ere année puis son année Erasmus à Sofia avant son externat et son internat. Ce documentaire se compose de beaucoup d’interview pendant lesquels on va voir évoluer le personnage d’Angel.


Ce qui est plus qu’agréable c’est toute la bonhommie du personnage d’Angel. Il est souvent souriant et se prend rarement au sérieux. On frise parfois la désinvolture quand par exemple çà ne l’inquiète pas le moins du monde de ne pas arriver à poser une perfusion ou quand il se prendre à ne pas avoir effectuer ses visites. C’est finalement la chronique assez banal d’un jeune homme qui devient adulte, apprend l’autonomie et devient de moins en moins candide.


Et puis on voit ce personnage évoluer et développer une grande empathie envers ses patients. Ce film met en lumière une médecine humaine qui ne doit pas se limiter à de grands plateaux techniques.


C’est également un film engagé sur le système de soin français. Au début du documentaire on voit une photo d’Angel dans une manifestation alors qu’il est adolescent, ce qui est d’une certaine manière annonciateur du lieu dans lequel il exerce aujourd’hui.


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