Un film d’animation de Tibor Banoczki et Sarolta Szabo présenté lors du dernier festival d’Annecy
La planète Terre n’est plus habitable, l’humanité s’est réfugiée dans un dôme. Mais à 50 ans les humains doivent être transformées en plantes pour permettre aux plus jeunes de survivre. Mais Nora a seulement 30 ans décide de devancer cette obligation. Stefan son mari, infiltrera le système pour tenter de la sauver.
L’ambiance du film est apocalyptique et pesante. Elle est renforcée par le deuil impossible de Nora qui a perdu son enfant. Au final cela génère une sensation d’anxiété assez prononcée.
Au drame écologique s’ajoute donc un drame familial.
Sur la forme sky dome est une sorte de road movie, dans lequel on va découvrir petit à petit le processus de transformation des être humains en arbres.
Ce film fait écho à plan 75 ce film japonnais dans lequel des personnes agées décidaient d’en finir. Ce film pose ici la question du sens donnée à la vie pour cette femme qui vient de perdre un enfant et qui n’aura pas le temps d’en faire un autre et de la voir grandir.
L’attitude de Stefan interroge également. Tente t’il de sauver sa femme par amour ou par crainte assez égoïste de devoir vivre sans elle. C’est une également une forme d’égoïsme qui fera que le créateur de ce système a continué à faire vivre d’une certaine manière ses enfants.
Au delà de la fable écologiste le film interroge également de manière très crue la fin de vie.