jeudi, mai 16, 2024

la jeune fille a l'aiguille (2024)

 

Deuxième long métrage de Magnus von horn, un film qui fut en compétition lors du dernier festival de Cannes.


On est à la fin de la seconde guerre mondiale, une tisserande dont le mari est porté disparu est menacée d’expulsion. Elle demande de l’aide à son patron avec qui elle finira par avoir une histoire et un enfant. Le mariage impossible et le retour de son mari défiguré par la guerre vont plonger Karoline dans le plus grand des désarrois. Mais c’est quand elle tentera d’avorter qu’elle va rencontrer Dagmar qui s’avérera être une personne des plus détestable.



Sur la forme le noir et blanc est sublime tout comme la photo.


Le scénario lui aussi est tout autant bien construit que sordide. Le plus abjecte est qu’il soit tiré d’une histoire vraie.

Aux horreurs de la guerre vient s’ajouter la traite d’être humains, de nouveaux nés. Il y a bien quelques micros détails qui pourraient laisser présager la fin mais on se laisse berner par cette histoire complètement hors norme.


C’est l’exploitation de cette précarité de cette misère humaine qui est révoltante au point que cette pseudo agence d’adoption arrive à faire payer des mères pour qu’elles puissent se séparer de leurs enfants.


Une histoire tout aussi abjecte que passionnante




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