lundi, mai 20, 2024

blue Sun palace (cannes 2024)

Premier film de l’américaine Constance Tsang présenté à la semaine de la critique.


On est dans le queens à New York, Cheung fréquente un salon de massage. Il se rapproche de Didi une masseuse. C’est le début d’une idylle qui s’arrêtera net avec la disparition de la jeune femme.


Ce film montre d’abord des solitudes. Didi et ses amies vivent en quasi huis clos. Ce salon de massage est à la fois leur maison et leur lieu de travail. Cheng lui a quitté Tawain poursuivi par les dettes et il y envoie de l’argent pour sa mère.

Et c’est la rencontre de ces solitudes qui est assez touchante.


Et la disparition de Didi ne va pas couper cette rare solidarité. Une sorte de mélancolie infuse tout au long du film.


Sur la forme le film reste assez contemplatif. Deux heures avec une intrigue au final assez mince.


Il ne faut pas aller chercher l’intérêt du film dans son scénario ou ses rebondissements, mais plutôt la dimension documentaire d’émigrés loin de leur pays et cherchant un peu de réconfort dans une vie qui s’est montrée hostile.


 

Archives du blog