vendredi, décembre 20, 2024

Sarah berhardt la divine

 

Un film de Guillaume Nicloux (les confins du monde)


Sarah Bernhardt souffrent de terribles douleurs à la jambe. Elle s’est résolue à se faire amputer d’une jambe. Pendant sa convalescence elle va recevoir la visite de Sacha Guitry (Arthur Mazet) à qui elle va faire une terrible révélation sur son père Lucien (Laurent Lafitte)


C’est un biopic inversé basé sur un flashback. Mais toute l’intelligence de Guillaume Nicloux sera de s’intéresser à la femme libre Sarah Bernhardt et non à l’actrice. On la verra très peu sur scène à l’exception de quelques répétions. Mais on verra toute son excentricité, sa passion pour les animaux exotique, son amour inconditionnel pour son fils Maurice (Gregoire Leprince Ringuet) et ses fêtes improbables.


Mais c’est sa liberté affective et sexuelle qui est particulièrement marquante pour l’époque et qui tranche avec une époque où les femmes étaient essentiellement vues comme des mères de famille.


Et puis il y a une époque, la fin du XIXeme et le début du XXeme siècle dans lequel ce petit cercle d’artistes semble comme une oasis hors du temps. Mais le film arrive bien à traduire cette pesanteur ces codifications sociales et cette guerre qui se prépare. Et c’est peut être la seule limite du film de s’embourber dans ce film d’époque et de ne peut être pas assez mettre en avant l’excentricité de cette artiste hors du commun.

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