jeudi, mai 30, 2024

salem

 

Deuxième film de Jena Bernard Marlin après le très remarqué Shéhérazade en 2018.


On est à Marseille, Djibrill est amoureux de Camilla. Camilla a 14 ans tombe enceinte de Djibrill et veut garder l’enfant. Cette relation entre deux jeunes de quartiers rivaux ne fera qu’exacerber les tensions. Djibrill en vengeant un de ses amis écopera d’une lourde peine en hopital psychiatrique. C’est seulement à sa sortie qu’il fera la connaissance de sa fille Ali déjà adolescente. C’est à ce moment là qu’il voudra lui transmettre un don.


Le prologue du film qui installe toute cette histoire est interminable. La chronique adolescente et les rivalités de quartiers sont plus que bien développées.

Ensuite on a un film noir, un film de gangster dans lequel Djibrill va devoir apprendre à connaître sa fille tout en étant encore mêlé à des règlements de compte. A cela s’ajoute une dimension mystique sur fond de fin du monde. Djibrill a un don qu’il va vouloir transmettre à sa fille.


Mais cà ne suffit pas à faire basculer le film dans la catégorie des films de genre ou des films fantastique. On est dans un entre deux assez inconfortable.


Un film qui ne sait pas forcément choisir son style, sa dimension documentaire étant peut être son aspect le plus réussi.




mercredi, mai 29, 2024

greenhouse

 

Premier film de la réalisatrice coréenne Sol Hui Lee


Moon Jung est aide soignante. Elle s’occupe d’un couple de personnes âgées. Lui est aveugle et elle commence à perdre la raison. Moon Jung souffre également d’une maladie mentale. Elle doit récupérer prochainement la garde de son fils pour cela elle devra déménager de son bungalow pour un logement plus décent. Mais un terrible accident va tout remettre en cause.


Le film explore différentes formes de folies. Moon Jung souffre de toc, la femme dont elle s’occupe elle souffre de sénilité et son mari a un début d’Alzheimer. Moon Jung fréquente également un groupe de parole pour tenter de se soigner où elle va également rencontrer des personnes malades.


Puis vient cet accident et ce rebondissement plutôt habile bien que le film ne devienne pas un thriller insoutenable. Moon Jung continuera d’apparaître comme une personne avec une grande dévotion alors qu’elle va dissimuler un lourd secret.


Le film nous parle de la fin de vie et comment des personnes âgées dont l’état de santé se détériore peuvent rester vivre à leur domicile. Cette précarité fait écho à celle des personnes qui s’occupent de ces personnes dépendantes.


Pas forcément le film coréen le plus aboutit mais qui a le mérite d’explorer des thématiques d’actualité.







mercredi, mai 22, 2024

hôtel destino (cannes 2024)

 


le roman de Jim (cannes 2024)

 

Le nouveau film des frères Larrieu d’après le livre de l’auteur jurassien Pierric Bailly.




Aymeric (Karim Leklou) après être sorti de prison pour un vol retrouve Florence (Laetitia Dosch) Elle est enceinte, Aymeric va devenir pour Jim un père de substitution. Mais Christophe (Bertand Belin) le vrai père de Jim va refaire surface et remettre en cause cet équilibre familial



C’est un film qui interroge la paternité. Aymeric va s’investir dans l’éducation de Jim même s’il n’est pas son père biologique. Il sera là pour lui et sa mère. Karim Leklou est remarquable dans ce rôle de père à l’extraordinaire bienveillance.



Il va s’avoir s’effacer devant l’intérêt de l’enfant et de son avenir.



Le film va prendre une toute autre dimension quand il va mettre en scène les retrouvailles de Jim avec son père de substitution.



Toutes les vérités sont elles bonnes à dire ? Surtout à des enfants telles sont les questions que posent ce film.



Angelo dans la forêt mystérieuse (cannes 2024)


 

animale (cannes2024)

 


le fil (cannes 2024)

 


mardi, mai 21, 2024

maria (cannes 2024)

 

Le nouveau film de Jessica Palud, adaptation du livre de la journaliste Vanessa Schneider , cousine de Maria Schneider dont c’est le biopic. Maria Schneider actrice iconique des années 1970, notamment connue pour son rôle dans le dernier tango à Paris


Un film présenté dans la section Cannes Premières du 77eme festival de Cannes.


Maria Schneider (Anamaria Vartolomei) est une adolescente en conflit avec sa mère chez qui elle vit. Elle voit peu son père Daniel Gelin (Yvan Attal) mais décide comme lui de se lancer dans le métier d’acteur. Elle va très rapidement se faire un nom, mais pour cela elle jouera souvent des scènes de nue devenant une proie facile pour les réalisateurs.


Ce film est surtout le procès d’une époque. On y voit les années 1970 avec un regard d’aujourd’hui et surtout un regard post me too.


On y voit comment une jeune actrice est broyée par un système. Les scènes de nues sont quasi systématiques. Le tournage du dernier tango à Paris sera pour Maria Schneider une épreuve et la seule évocation de cette motte de beurre fait froid dans le dos.

Et puis comme dans beaucoup de biopic sur des célébrités, c’est la plongée dans la drogue et pour Maria un changement radical de vie. Elle tournera de nouveau mais refusant toute scène de nue. Sa rencontre avec une jeune étudiante Noor (Celeste Brunnquell) sera comme une sorte de thérapie. Mais le mal n’est t’il pas déjà fait ?

Marcello mio (cannes 2024)

 

Un film de Christophe Honoré absent du palmarès du festival de Cannes.


Chiara Mastroiani passe un casting pour le film de Nicole Garcia. Celle ci lui demande d’être plus Mastroiani que Deneuve. Ceci va provoquer un choc chez Chiara Mastroiani elle va alors prendre les traits de son père. On va alors la suivre dans cette nouvelle vie.


Le postulat de départ est assez original et pertinent. Cette remarque de Nicole Garcia est un formidable point de départ pour ce film. Mais il est dommage que le film s’arrête là.


Plus le film avance plus un sentiment de malaise grandit. On a bien le personnage de Luchini qui lui va suivre Chiara Mastroiani dans son projet. Mais malgré lui on a du mal à accrocher.


Et puis il y a ce personnage d’un soldat anglais prêt à sauter d’un pont que Chiara Mastroiani a sauver en lui parlant. S’en suit une attirance une histoire d’amour. Mais sera t’il amoureux de Chiara ou de Marcello ?


Si ce film avait pur objectif de rendre hommage à Marcello Mastroiani je pense que c’est assez raté. Si on parle de la douleur de l’absence d’un père parti trop tôt là encore on a du mal à la ressentir.


On OFNI que ce Marcello Mio de Christophe Honoré.


vétéran 2 (cannes 2024)

 


lundi, mai 20, 2024

la pampa (cannes 2024)

 


in retreat (cannes 2024)

 


the apprentice (cannes 2024)

 


santosh (cannes 2024)

 


lula (cannes 2024)

 


l'histoire de souleymane ( cannes 2024)

 


en fanfare (cannes 2024)

 


blue Sun palace (cannes 2024)

Premier film de l’américaine Constance Tsang présenté à la semaine de la critique.


On est dans le queens à New York, Cheung fréquente un salon de massage. Il se rapproche de Didi une masseuse. C’est le début d’une idylle qui s’arrêtera net avec la disparition de la jeune femme.


Ce film montre d’abord des solitudes. Didi et ses amies vivent en quasi huis clos. Ce salon de massage est à la fois leur maison et leur lieu de travail. Cheng lui a quitté Tawain poursuivi par les dettes et il y envoie de l’argent pour sa mère.

Et c’est la rencontre de ces solitudes qui est assez touchante.


Et la disparition de Didi ne va pas couper cette rare solidarité. Une sorte de mélancolie infuse tout au long du film.


Sur la forme le film reste assez contemplatif. Deux heures avec une intrigue au final assez mince.


Il ne faut pas aller chercher l’intérêt du film dans son scénario ou ses rebondissements, mais plutôt la dimension documentaire d’émigrés loin de leur pays et cherchant un peu de réconfort dans une vie qui s’est montrée hostile.


 

samedi, mai 18, 2024

Emilia perez (cannes 2024)

 


kinds of kindness (cannes 2024)

 

Le dernier film de Yogos Lanthinos le réalisateur de tendres créatures ou encore the lobster, un film qui était en compétition lors du dernier festival de Cannes. Avec au casting Jesse Plemons (prix d’interprétation masculine) Emma Stone, Willem Defoe, et Margaret Qualley (fille d’Andy MacDowell)


Ce film est composé de 3 moyens métrages. Le premier montre un homme dont la vie est totalement contrôlée par son patron. Le deuxième met en scène une femme disparue qui finit par revenir mais qui n’est peut être pas celle que l’on croit. Enfin la troisième histoire est celle d’une femme cherchant la personne capable de ressusciter des personnes décédées.


On est dans un film barré, fantastique à la limite du surnaturel. Le plus compliqué est de trouver ce qui relie des moyens métrages.


Kinds of kindness interroge les relations à la mort. Dans la première histoire les accidents seront de plus en plus terribles au point de mettre en danger la vie d’un homme. Dans la deuxième une femme portée disparue est elle réellement morte a t’elle radicalement changée ou a t’elle été remplacée par une autre. Dans la troisième histoire on a carrément des personnages qui ressuscitent .


Ce film parle également de dualités. Dans la première histoire il s’agit des compagnes qu’un homme rencontrent se manière identique. Dans la deuxième histoire il s’agit également d’une épouse qui n’est peut être pas la femme qui a disparue. Et dans la troisième histoire cette dualité prend la forme d’une Jumellité


Un film tout aussi barré que the lobster un film réservé à un public averti

vendredi, mai 17, 2024

everybody loves touda (cannes2024)

 


3km jusqu'à la fin du monde (cannes 2024)

 


vingt dieux (2024)

 


the shamless (cannes 2024)

 


oh canada (cannes 2024)

 

Un film de Paul Shrader un film qui était en compétition lors du dernier festival de Cannes.


Leonard (Richard Gere) est un écrivain qui passe les dernières heures de sa vie chez lui. Il a accepté une interview pour revenir sur l’ensemble de sa vie, une vie des plus chaotique.


C’est un film sur les remords d’un homme sur le point de mourir. Cette interview sera pour lui l’occasion de se remettre en question, d’essayer de faire la paix avec lui même voir d’avouer des choses qu’il n’a jamais dites.


C’est aussi un film sur la lâcheté. Autant on peut comprendre la fuite vers les Canada pour ne pas aller faire la guerre au Viet Nam, autant ses relations avec les femmes et ses enfants sont des plus compliquées et des plus problématiques. Privilégier sa carrière à sa femme qui a fait une fausse couche et revoir très tard l’enfant qu’il n’a jamais reconnu sont des aspects très sombres de la vie de Léonard.


Un film assez actuel qui montre les faces d’ombres de ces personnalités publiques à la réputation en apparence incontestables.

Rendez vous avec pol pot (cannes 2024)

Le nouveau film de Rithy Panh présenté dans la sélection Cannes Première du dernier festival de Cannes en présence d’Irène Jacob Grégoire Collin, Cyril Guei mais surtout Elisabeth Becker, journaliste américaine dont c’est l’histoire.


On est à la fin des années 1970, 3 journalistes s’envolent pour le Cambodge état contrôlé par les Kmer rouges. Alain un des trois journalistes est un ancien camarade d’université de Pol Pot. Au cours de ce séjour il attendra une occasion de pouvoir le rencontrer. Mais la disparition de Paul qui a voulu se soustraire à la visite guidée par le régime en place va peut être tout remettre en cause.


Rithy Panh vient du documentaire et cette fiction montre bien comment un état verrouille sa communication, en cantonnant des journalistes dans une base militaire et en organisant des visites qui ne reflètent pas l’état du pays.


Deux des trois journalistes vont essayer de poser des questions qui dérangent ou de fausser compagnie à leurs accompagnateurs. Mais prendre des clichés et les faire sortir du pays est mission impossible.


Un thriller, un documentaire mais aussi un film d’animation pour combler les images manquantes celles que les journalistes n’ont pas pu tourner.


 

jeudi, mai 16, 2024

megalopolis (cannes 2024)

 


on becoming a guinea fowl (cannes2024)

 


la jeune fille a l'aiguille (2024)

 

Deuxième long métrage de Magnus von horn, un film qui fut en compétition lors du dernier festival de Cannes.


On est à la fin de la seconde guerre mondiale, une tisserande dont le mari est porté disparu est menacée d’expulsion. Elle demande de l’aide à son patron avec qui elle finira par avoir une histoire et un enfant. Le mariage impossible et le retour de son mari défiguré par la guerre vont plonger Karoline dans le plus grand des désarrois. Mais c’est quand elle tentera d’avorter qu’elle va rencontrer Dagmar qui s’avérera être une personne des plus détestable.



Sur la forme le noir et blanc est sublime tout comme la photo.


Le scénario lui aussi est tout autant bien construit que sordide. Le plus abjecte est qu’il soit tiré d’une histoire vraie.

Aux horreurs de la guerre vient s’ajouter la traite d’être humains, de nouveaux nés. Il y a bien quelques micros détails qui pourraient laisser présager la fin mais on se laisse berner par cette histoire complètement hors norme.


C’est l’exploitation de cette précarité de cette misère humaine qui est révoltante au point que cette pseudo agence d’adoption arrive à faire payer des mères pour qu’elles puissent se séparer de leurs enfants.


Une histoire tout aussi abjecte que passionnante




mercredi, mai 15, 2024

ma vie ma gueule (cannes 2024)

Le dernier film de Sophie Fillières, un film monté par ses enfants Agathe et Adam Bonitzer suite au décès de leur mère juste après la fin du tournage en juillet 2023.


Barberie Bichette (Agnès Jaoui) travaille dans une agence de publicité. Un jour elle croise un de ses amis d’enfance qu’elle ne reconnaît pas. Cette rencontre va provoquer en elle de vives réactions car elle pense que c’est la mort qui est venu la chercher.


C’est un film qui fait écho à la vie de ma mère sorti en mars de cette année où Agnès Jaoui jouait déjà une femme atteinte d’une maladie mentale.


C’est un film avec des remarques troublantes sur la mort, combien de douches me reste t’il avant de mourir ? Cet ami d’enfance qu’elle prend pour la mort. C’est d’autant plus troublant venant d’une réalisatrice qui se savait condamnée.


Ce film interroge aussi la place de la famille et des aidants dans l’accompagnement des personnes souffrants de maladie mentale. Où est la frontière entre ce qui relève de la maladie et ce qui relève d’un mode de vie peut être atypique.


En çà les personnages des enfants et le sœur de Bichette (Angelina Woreth, Edouard Sulpice et Valérie Donzelli) sont vraiment denses et peut être les plus intéressants.


Dommage que ma vie ma gueule sorte si peu de temps après la vie de ma mère qui traitait du même sujet avec aussi Agnès Jaoui dans le rôle principal.


 

Simon de la montana (cannes2024)

 


les fantômes (cannes 2024)

 

Premier long métrage de Jonathan Millet film d’ouverture de la semaine de la dernière semaine de la critique





Hamid (Adam Bessa) est un réfugié syrien en France. Il a été victime de tortures des autorités. Il a intégré une organisation secrète et citoyenne qui a pour but de traquer les criminels de guerre. Il doit prouver qu’Harzaf (Tawfeek Barhom) un étudiant en chimie n’est autre qu’un criminel de guerre en fuite. Ceci donnera un thriller avec une forte tension psychologique. 





L’originalité du thriller est qu’il met en scène une organisation en apparence amateur. La traque du criminel de guerre se fait à partir d’une photo floue, de visite dans des camps de réfugiés et grâce à des communications via des jeux vidéos en ligne.

Hamid est en apparence un jeune homme tout à fait normal qui va se faire passer pour un étudiant pour suivre un suspect, mais fait il le poids face à Harzaf potentiellement criminel de guerre.



L’autre aspect intéressant c’est cette rencontre entre Hamid et Harzaf. Harzaf a t’il grillé Hamid. Elle donne une dose d’adrénaline supplémentaire à ce film. Hamid devra préserver sa couverture d’étudiant le temps de pouvoir trouver des preuves.



Un film qui montre enfin que les hommes de Bachar El Assad sont potentiellement partout au Liban voir en Europe. Même exilés les syriens ne sont pas en sécurité. Un film qui témoigne certes de l’histoire mais aussi de l’actualité des réfugiés syriens et de la nécessaire traque des criminels de guerre que seuls les membres de la société civile sont en mesure d’effectuer.









le deuxième acte (cannes 2024)


 

jeudi, mai 09, 2024

mercredi, mai 08, 2024

borderline

 


lundi, mai 06, 2024

jeudi, mai 02, 2024

le tableau volé

 

Le nouveau film de Pascal Bonitzer avec un casting de rêve Alex Lutz, Lea Drucker, Louise Chevillotte et Nora Hamzawi


Une notaire de Mulhouse Maitre Egermann appelle un commissaire priseur parisien André car dans une vente en viager un jeune homme Paco a découvert un tableau qui pourrait être un Egon Schiele . André n’y croit pas mais il ne résiste pas à l’envie de revoir son ex femme Betina avec qui il va aller expertiser le tableau. Une fois devant celui ci quelle n’est pas leur surprise car le tableau est un vrai.


Ce film est d’abord une comédie sociale. André Masson vient d’un milieu modeste et se donne une image de flambeur pour masquer une enfance difficile perdu en province. Sa stagiaire Aurore a des relations difficiles avec sa famille depuis que son père se soit fait arnaqué. Paco lui mène une vie simple et ne voudrait pour rien au monde devenir riche et perdre ses amis. Bref chacun des personnages joue un rôle différent de la personne qu’elle est vraiment.


C’est un film hyper humain. Maitre Egerman protège et accompagne son client dans un monde qu’il ne connaît pas. André bien qu’en apparence infecte sera très protecteur pour sa stagiaire et très complice avec son ex femme qui le lui rend bien. On est peut être dans un univers de requins de salles des ventes mais avec beaucoup d’humanité.


Enfin c’est un film qui traite avec un angle assez original et intéressant la spoliation des biens juifs pendant la seconde guerre mondiale. Et en çà l’attitude de Paco est remarquable, il ne veut pas d’une œuvre volée qui ne lui appartient pas.


Un film hyper riche et complexe que ce tableau volé.


jusqu'au bout du monde

 

Le troisième film de Vigo Mortensen


Vivienne (Vicky Krieps) est une jeune fleuriste qui refuse les avances d’un notable. Sur un marché elle rencontre Olsen. Ils vont tomber amoureux et s’installer à côté d’une petite ville. Mais Olsen va s’engager dans les troupes de l’Union, laissant Vivienne seule. Elle sera alors de nouveau la cible de prédateurs.


C’est avant tout un portrait de femme. Une femme libre indépendante préférant une réelle histoire d’amour à un mariage qui aurait pu lui assurer une aisance matérielle. Mais cette liberté elle va la payer chère en gardant des stigmates dans son corps.


C’est également un film sur une Amérique de la guerre de sécession. Une société rurale très corrompues dans laquelle les petits barons font la loi écrasant tous les autres.


Dans ce portrait très sombre de cette Amérique corrompue l’histoire d’amour entre Olsen et Vivienne est un rare rayon de soleil.


Un film assez contemplatif, un anti western au rythme assez lent mais qui résonne encore aujourd’hui dans une actualité des violences faites aux femmes.

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