jeudi, mai 05, 2022

hit the road

 Panah Panai signe un premier film en forme de road movie vers l’exil.


Une famille, la mère (Pantea Panahiha) le père (Hassan Madjooni) un enfant insupportable (Rayan Sarlak) et son grand frère (Amin Simiar) sont sur la route. Ce film montre d’abord des chamailleries assez classiques. Un enfant qui ne veut pas lacher son téléphone portable, un père avec une jambe dans le plâtre et une mère qui essaie de gérer au mieux les choses. Seul le conducteur le grand frère est inquiet.


Le but de ce voyage sera de rencontrer un passeur qui devra emmener le grand frère probablement à l’étranger. Comme si l’agitation dans cette famille cachait une situation plus grave.


La force du film réside dans sa mise en scène assez inventive. On est d’abord dans une voiture puis dans un village isolé ce qui implique de trouver des astuces de mise en scène.


L’autre axe du film c’est cet exil. Les derniers moments d’une famille réunie. La cause de l’exil en elle même est survolée c’est une histoire de divorce il me semble. Mais l’important ce sont ces derniers moments en famille avec un petit frère qui ne semble pas mesurer ce qui se passe, une mère inquiète et un beau père plus préoccupé par sa jambe.


Le résultat est assez foutraque peut être le résultat de cet exil forcé sur le fonctionnement d’une cellule familialle.