lundi, octobre 11, 2021

mourir peut attendre

 


Un film de Cary Joji Fukunaga et le dernier James Bond pour Daniel Craig.



James Bond passe une retraite assez confortable dans les caraïbes, jusqu’au moment où son ami de la CIA Felix vient le chercher pour récupérer un scientifique russe travaillant pour le MI6 qui s’est enfuit d’un laboratoire ultra secret de Londres.



James Bond va alors reprendre du service pour détruire une arme biologique qui va menacer de supprimer des parties bien précises de l’humanité.



La première faiblesse du film est son scénario. Là où les James Bond et les films similaires d’autres franchises comme mission impossible ou Kingsman affichent une vraie progression, mourir peut attendre fixe tout de suite les enjeux sans laisser de place à une vraie progression. Les nombreuses scènes d’actions et les changements de décors peinent à masquer la faiblesse du scénario. 



Autre faiblesse, mourir peut attendre veut s’afficher dans l’air du temps notamment grâce à la pâte de Phoebe Waller Bridge (la réalisatrice de fleabag) au scénario. La nouvelle 007 est une femme métisse, Q affirme une sensibilité très développée, Marlène Swann (Lea Seydoux) est une mère célibataire avec une belle carrière de psychologue. Mais tout çà sonne faux. On sent que tous les ingrédients sont là mais que l’alchimie a du mal à se faire. Les Kingsmans je trouve s’inscrivent plus dans leur époque en dénonçant des dérives de la société contemporaine.



Mourir peut attendre a quelques points positifs, comme le personnage de Paloma (Ana de Armas) agent secrète en apparence un peu godiche mais très douée sa force étant de ne pas inspirer la crainte de ses adversaires. Il est dommage que ce personnage n’ait pas été plus exploité ou qu’il n’ait pas servit de modèle à d’autres.